[Vestibule]
Llviel Azul fut surprit de la réponse du gardien. Alors il était bel et bien dans une prison, mais pas n’importe laquelle, à ce qu’il savait maintenant; Une prison ou les prisonniers condamnés à mort subissent les pires traitement imaginables. Cela intéressait Llviel, à un tel point qu’il sourit à belles dents à l’homme et dit, sur un ton bas et plutôt moqueur :
- J’ai bien hâte de voir ça.
Puis, on l’emmena vers sa nouvelle demeure à vie, la cellule B-02. Les soldats, qui l’avaient précédemment emmené dans le vestibule, le soulevèrent de terre pour l’y conduire. Ils suivaient docilement le gardien qui marchait rapidement devant eux. On aurait qu’il avait hâte de s’en débarrasser, mais Llviel, bien que très rarement social, voulait converser avec lui pour ainsi en apprendre plus sur son nouveau lieu de vie.
À son passage au tribunal, il s’était dit que c’était la dernière fois qu’il voyait âmes vivantes et chair fraîches, puisque sa condamnation à mort allait être exécutée dans les plus bref délais. Hors, à son grand bonheur, Llviel allait vivre encore un bon nombres d’années. Malheur aux autres de cette prison ,car, pour Llviel, les prisonniers de cette prison s’offraient à lui comme un buffet bien garnis. Bien sûr, il n’allait pas tuer n’importe qui n’importe quand pour s’en nourrir, non, pas du tout. Il n’allait plus agir ainsi.
On le jeta brutalement contre le fond de sa cellule, ce qui lui provoqua une migraine encore plus forte. Ils n’avaient même pas daigné lui dénoué se qui attachait ses poignets ensemble et enlevé se qui cachait la moitié de son visage. Allaient-ils le laisser ainsi? Fort probable, puisqu’ils n’avaient aucun intérêt à être « agréable » avec lui. Llviel aurait donc à s’en occuper lui-même, enfin, s’il s’en sentait capable.
*Bande d’imbéciles…*
Il se releva difficilement et adressa une regard réprobateur aux soldats. Quant au gardien qui s’occupait de son dossier, il l’ignora quelques secondes avant de leur crier :
- J’ai bien hâte de voir les dirigeants de cet endroit. Sûrement aussi accueillant que vous l’êtes vous.
Sur ce, il leur tourna le dos et alla s’asseoir sur sa couchette, les dévisageant tous les trois, jusqu’à ce que les deux soldats partent et laissent le gardien seul.