Rencontre suprenante

Lya aimait se reposer après de dures journées de travail sans pouvoir se reposer quelques minutes. Depuis quelques temps en plus, elle faisait d'horribles cauchemars qui la réveillaient sans arrêt l'empeĉhant de bien dormir et donc de reprendre des forces. Aujourd'hui était sa journée de congé, elle allait en profiter au maximum. Ce matin, elle avait d'abord ranger son appartement car il était sans dessus-dessous, elle lava ses uniformes, ses autres vêtements et ôta le peu de poussière qui s'était logée sur ses meubles. Puis, elle avait décider de faire une promenade près des montagnes à l'extérieur de l'enceinte de la prison. Evidemment elle avait avertit ses supérieurs pour ne pas être prise dans une chasse à l'homme ou autre jeux qui pourraient être fatals pour elle.

Cet après-midi était magnifique. Le soleil réchauffait son joli visage bronzé et cela lui procurait un bien fou. Elle s'accota à un arbre assez gigantesque et ferma les yeux un instant, savourant ce moment si magique. Le silence était vraiment enivrant et elle voulait en profiter, c'était rare qu'elle pouvait avoir une jouré=née de vacance ainsi.

Comme ilfaisait chaud, ses vêtements étaient légés. Elle avait une camisole rouge-orange avec de la dentelle noire qui la recouvrait totalement. Ses bretelles étaient minces et seulement faites de dentelle, la même que celle qui recouvrait tous les morceaux de son vêtement. Le bas était déchiré a quelques endroits. Il était fait ainsi, c'était original et c'était pourquoi Lya aimait le porter. Elle avait des shorts assez courtes. Elles étaient blanches et le tissus n'était pas fait en jean, il était plutot "stretch" fait de coton et polyester. Ses souliers étaient blancs, un peu sales a cause de la boue dans la forêt pour s'en venir près des montagnes mais elle les laveraient de toute façon. Elle n'avait cependant pas peur de salir ses shorts pâles car elle était douée pour la randonnée et tombait rarement. Elle regardait ou elle allait. Ses cheveux étaient attachés pour pas qu'ils aillent dans ses yeux. Ils étaient frisés, ça ne paraissait pas car elle avait une toque mais des mèches pendaient de chaque côtés de sa tête et sa peignure avait tomber. Disons que sa toque était au niveau de sa nuque au lieux de l'être au niveau du haut de sa tête. Elle s'était maquillée aussi. Légèrement. Quand elle travaillait elle omettait de le faire mais elle aimait avoir l'air de vivre quand elle était en congé. Ses cils étaient noirs grâce a son mascara ce qui faisait briller ses yeux vert émeraude. C'était très subtile mais juste assez pour la rendre plus vivante et souriante. Lya aimait s'occuper d'elle même si elle ne pouvait pas trop le faire quand elle travaillait. Travail oblige.

Elle fermait donc les yeux, savourant chaques secondes du calme qui l'entourait lorsqu'un oiseau se posa sur une branche a deux pouce de son visage. Dalia faillit sursauter, elle ne s'attendait pas a le voir arriver celui-là. Puis, en souriant à cause de la situation bien sur, elle voulu avancer vers une source d'eau qui traversait la montagne lorsqu'elle perdit pied. Elle dut se raccrocher à la branche de l'oiseau effrayant celui-ci. Toujours en riant de son rire cristallin, laissant apparaître ses dents parfaites, elle se pencha et pris de l'eau dans ses mains. En se relevant deux minutes plus tard, elle entendit un bruit. Quelqu'un marchait vers elle ...

Ben se baladait seul dans les coins isolés de l’île, ça lui prenait de temps en temps d’avoir ces moments de solitude pour oublier le reste, repenser à son passé, aux bons moments de sa vie maintenant si lointains … Cette vengeance le rongeait, il le savait bien, chaque jour la douleur se ravivait et jamais la plaie ne serait cicatrisée. Il se refusait d’être heureux maintenant, de revivre ces bons moments parce qu’il avait fait cette promesse en lui même, celle de consacrer sa vie, foutue, à la torture de tous les criminels, pour son frère il devait le faire.

Soudain alors qu’il était noyé dans ses pensées il vit une jeune femme près d’une source d’eau apparemment sereine et souriante, Elle n’avait pas de bracelet à sa cheville et le fait qu’elle soit si détendue semblait suggérer que ce soit une gardienne, ou une scientifique peut-être, il ne la connaissait pas, en tout cas ce n’état pas une prisonnière ça il en était certain sinon il aurait été averti de son évasion sur son bipeur. Il s’avança vers elle, il était vêtu d’une chemise mi ouverte et tenait sa veste par une main au dessus de son épaule, le bas était un pantalon chic et des chaussures chic également. Une tenue peu appropriée pour la ballade en tout cas. Bref il s’avança et prit la parole:

"Bonjour, je ne m’attendais pas à trouver quelqu’un ici, vous faites parti du personnel et vous avez un moment de repos je présume?"

Il était très calme et son regard noir ne se détachait pas d’elle. Il ne souriait pas mais n’avait pas l’air méchant non plus. À son style et son air rien ne laissait présager qu’il s’agissait du terrible directeur de la prison!

Lya se retourna non sans crainte mais elle se maitrisait lorqu'elle vit un homme séduisant, calme et chic la fixant de son regard noir. Elle retrouva alors instantanément son sourire. Elle s'avança vers lui, dégagea son visage et lui tendit la main. Seulement, elle se rendit compte qu'elle était mouillée alors elle l'essuya sur son short avant de la lui retendre.

- Bonjour. Oui, je suis en congé, alors j'ai décider d'en profiter. Il fait beau aujourd'hui et j'adore les randonnées!

Son visage s'illumina en repensant a ses parents lorsqu'elle était plus jeune. Ils y allaient toujours et chaque fois, son père tombait et l'entrainait dans sa chute, la couvrant de boue et de terre, la faisant éclater de rire à tout les coups.

- Je m'appelle Dalia James. Et vous ... ?

Elle mis ses mains dans ses poches et eut un haussement d'épaule. Elle n'était pas haut gradée mais elle s'en foutait un peu.
Elle se rendit compte alors qu'il était plutot chic à comparer d'elle. Il devait être plus influent qu'elle. Elle remarqua aussi que ses yeux noirs faisaient en partit son charme. Mais elle se donna une giffle mentale. Pourquoi penser à tout celà?
Toujours en le regardant, elle attendait qu'il lui réponde, ne sachant en aucun cas qu'il était le directeur de la prison ...

Elle fut brièvement surprise de le voir puis lui sourit, cette femme semblait plutôt heureuse de nature, elle avait une allure plutôt sociable, et semblait ouverte et sympathique. Agréable pour une ballade dans la montagne c’est vrai, mais pas vraiment recommandé comme attitude pour être gardienne de prison. Elle lui fit alors en lui tendant la main:

"Bonjour. Oui, je suis en congé, alors j'ai décider d'en profiter. Il fait beau aujourd'hui et j'adore les randonnées!"

Il lui serra la main lentement puis alla s’appuyer contre un rocher, après tout, cette compagnie allait le changer un peu de la routine, c’est-à-dire des prisonniers souffrant le martyre et le traitant de salaud, non pas que ça le touchait, c’est juste que parfois il trouvait cela lassant. Elle lui fit alors d’un ton radieux:

"Je m'appelle Dalia James. Et vous ... ?"

Ben réfléchit un instant, il avait vu ce nom quelque part, la mémoire lui revint e quelque secondes elle faisait partie du registre des gardiens de la prison. Il avait donc vu juste sur le fait qu’elle n’était pas une prisonnière. Il ne détachait pas son regard du sien, il ne répondit pas de suite réfléchissant à ce qu’il allait dire, il décida finalement de ne pas divulguer de suite qu’il était le directeur, ça pourrait donner une conversation bien plus intéressante ou enrichissante. Il fit alors avec un léger sourire:

"Je me nomme Benjamin, moi aussi je fais parti du personnel et je suis en congé. Après tout pourquoi ne pas profiter de ce beau soleil!"

Il était très calme, il respirait l’air pur de la montagne, ça le changeait de son habituelle fumée de cigarette. Il se demandait bien de quoi ils allaient parler quoiqu’il en soit sortir un peu de son rôle n’était pas déplaisant.

Lya hocha la tête. Alors il s'appellait Benjamin. Elle avait entendu ce nom quelque part mais ne voulant pas lui parler plus de la prison, elle décida de ne pas y prêter attention. La gardienne n'avait tellement pas souvent l'occasion de se relaxer et de parler à quelqu'un sans entendre les plaintes des autres autour d'eux qu'elle voulait en profiter au maximum. Après tout, la vie ne vaut pas la peine d'être vécue si on ne peut pas décrocher du boulot et s'amuser des fois de temps en temps.

- Oui! Pour une fois que c'est calme et qu'on peut relaxer. Ça fait différent de d'habitude. Pas que j'aime pas mon travail mais le fait d'être plus sereine et détendue me fait du bien parfois.

Elle commença à marcher, enjambant le cour d'eau et l'invitant à la suivre. Toujours en s'assurant que Benjamin la suivait, elle s'arrêta au pied d'un montagne et accota son dos sur la pierre chaude. Elle ne ressentait pas trop la légère douleur sur sa peau a nu mais ne s'ôta pas pour autant. C'était pas si désagréable. Bref, elle reposa ses yeux vert sur l'homme qui arrivait à sa hauteur.

- Aimez-vous mieux que je vous vouvoie ou que je te tutoie Benjamin?

Elle lui fit son plus beau sourire et croisa les bras sur sa poitrine, attendant qu'il lui réponde. Lya ne savait pas trop ce qu'il en pensait alors ... valait mieux demander au cas!
Dalia adorait le plein air et donc l'escalade. Seulement, elle ne savait pas non plus ce qu'il pensait de tout celà, surtout qu'il n'était pas vraiment bien vêtue pour cette activité.
Elle remarqua alors de nouveau son beau regard noir et porta son attention sur ceux-ci. Elle se demandait ce qui se passait derrière ses yeux aussi sombres et mystérieux. Et le sourire qu'il lui avait fait tantot le rendait plus beau encore.

Benjamin la suivait à travers cette petite randonnée, malgré sa tenue peut adaptée il passait sans mal les étapes tenant toujours sa veste d’une main, il faut dire qu’il avait subit l’entraînement du FBI, alors une randonnée en costard n’était pas gênante pour lui. Elle lui demanda alors soudain toujours aussi souriante et radieuse:

"Aimez-vous mieux que je vous vouvoie ou que je te tutoie Benjamin?"

"Oh, je t’en prie, c’est une ballade en montagne tutoyons nous, pour une fois qu’on sort de la hiérarchie."

Il était très calme et posé, et ne détachait pas son regard du sien, c’était instinctif chez lui, il constata que son sourire s’amplifiait légèrement quand elle le regardait, sûrement devait il lui plaire physiquement ou alors c’était une fille optimiste et heureuse pour on ne sait quelle raison, peut-être un peu les deux remarque … En tout cas elle avait beaucoup de charme et cette joie de vivre, ce bien-être l’attirait, le rendait perplexe.

Ils arrivèrent donc près d’une cascade avec à côté une pente rocheuse plutôt difficile à gravir sans une petite base en escalade, Ben se tourna alors vers sa nouvelle interlocutrice et lui fit alors:

"Ça te dit de monter là haut pour voir l’île?"

Il cherchait peut-être à la tester, ou peut-être même à la séduire il ne savait pas très bien, en tout cas il se sentait attiré par sa présence.

Lya attendait patiemment sa réponse lorsqu'il lui demanda enfin de le tutoyer. Elle le regarda dans les yeux en répondant machinalement:

- Parfait, alors, sortons de la hiérarchie!

Toujours souriante, même plus que jamais et se demandant toujours ce qu'il pensait d'elle, elle se détacha de la montagne car son dos était carrément en train de frire. [XD] Lya était heureuse de ne pas être seule en cette belle journée mais aussi d'avoir un "compagnon de randonnée" a sa taille. La femme regarda le ciel, quelques nuages cachaient le soleil mais peut importe, elle rayonnait quand même.
Quand elle vint pour lui demander s'il était capable de monter, il la devança. Elle rit et lui répondit sans plus attendre:

- Bien sur, je n'y suis jamais grimpée avant!

Elle posa ses mains sur la parois rocheuse et lui demanda doucement:

- Essaie de ne pas tomber, je ne voudrais pas que tu meurt parce que tu aurais voulu m'impressionner.

Elle lui fit un clin d'oeil et commença a escalader tranquillement la montagne mais cette fois-ci sans regarder si Benjamin la suivait. Elle savait qu'il viendrait.
En arrivant au sommet, 10 minutes plus tard, elle remarqua un endroit ou la roche était plate elle s'y dirigea. Lya se retourna alors vers Ben, un sourire gêné aux lèvres, allez savoir pourquoi ...

Ben sourit puis posa sa veste dans un coin, il la reprendrai ou non, peu importe de toute façon ce n’était qu’une veste et avec l’argent qu’il avait ce n’est pas une veste en moins qui le tuerai. Il s’avança vers la paroi et l’analysa pour en trouver les prises, puis, Dalia commença elle à grimper, et lui fit alors avec le sourire:

"Essaie de ne pas tomber, je ne voudrais pas que tu meurs parce que tu aurais voulu m'impressionner."

"T’impressionner? Et pourquoi on se connaît à peine."

Puis il commença son escalade à peu près au même rythme qu’elle, peut-être un peu plus lentement vu les vêtement peu appropriés qu’il avait et le fait qu’il y a longtemps qu’il n’avait plus fait d’exercices. Il arriva au bout d’une dizaine de minutes à bout de cette pente rocheuse, vers une roche plate où Dalia l’attendait un léger sourire étrange aux lèvres. Il alla vers elle et fit alors:

"Que signifie ce sourire?"

Il avait fait exprès de poser la question évidemment. Il n’était absolument pas essoufflé par son escalade, et sa chemise était légèrement ouverte au col et ses manches retroussées, ce qu’il avait pour lui facilité son exercice.

Lya entendit alors la réponse de Ben derrière elle justement quand ils montaient. Seulement, elle n'avait pas juger idéal de lui répondre quand ils escaladaient, elle était facilement distrète et puis sa n'aurait pas été une bonne idée que de se laisser distraire. Quand il lui demanda alors que signifiait ce sourire, il disparue aussitot laissant place a une expression impassible, comme celle dont Ben avait sur le visage.

- Pour rien et au fait, je sais pas moi pourquoi tu voudrais impressionner une femme comme moi.

Elle se retourna, croisa les bras sur sa poitrine et regarda au loin, le soleil se couchait tranquillement. Le ciel était devenu rouge puis mauve et la lune apparaissait. C'était impressionnant de voir a quelle vitesse le ciel changeait de couleur.

- Oublie ce que j'ai dit, j'aurais juste pas dut le dire c'est tout.

Elle se retourna vers lui, une expression de tristesse marquait ses traits doux et simples. Pourtant, elle ne voulait pas le laisser paraitre, mais Lya n'était pas aussi douée que Benjamin pour cacher ses émotions. Elle voulu s'asseoir sur le sol mais une main l'en empêcha ...

- Que fais-tu?

"Pour rien et au fait, je sais pas moi pourquoi tu voudrais impressionner une femme comme moi. "

Soudain l’expression de son visage changea, elle semblait triste et soucieuse, ce qui n’échappa à un observateur tel que Tyser, qui ne répondit donc pas tout de suite analysant la réaction de la jeune femme, qua cachait elle? Qu’est-ce qui lui faisait peur ou la rendait triste? Elle fit alors soudain assez tristement:

"Oublie ce que j'ai dit, j'aurais juste pas du le dire c'est tout."

"Non, je vais te dire pourquoi. Tu es une belle femme et nous sommes seuls, beaucoup d’homme auraient tenté de te séduire et essayant de t’impressionner comme par exemple gravir une falaise alors qu’ils n’ont jamais fait d’escalade. Moi je suis terre-à-terre, je ne fais pas ce dont je ne suis pas capable, ça pourrait nuire à mon image, c’est un grand critère si on veut plaire."

Tyser avait dit ça sans détacher ses yeux des siens, et d’un ton parfaitement calme et stoïque. Soudain il constata vraiment sa tristesse, il alla vers elle et mis sa main sur son bras, elle se tourna vers lui et lui demanda alors:

"Que fais tu?"

"Pourquoi es tu si triste? Ai-je dit quelque chose de mal?"

Il ne cachait pas le fait d’avoir aperçut sa tristesse, elle semblait assez disposée à parler alors il opta pour la franchise pour savoir ce qui se passait dans la tête de la jeune femme.

Lya ... était devenue triste tout d'un coup, sans crier gare, elle avait repenser à son passé et puis au fait que son fiancé était mort, tué pas un homme qui passait dans la rue cette journée là et qui voulait de l'argent puisque son copain était à la banque. Seulement, jamais personne ne l'avait su puisque cet épisode du passé était si lourd à supporter qu'en parler était impossible. Seulement, le hic de cette histoire, c'était que Benjamin lui faisait penser à tout ça, il devait avoir des ressemblances avec lui ... oui, c'était surment ça.
Dalia ne voulait pas lui cacher mais lui en parler ... était impossible.

Elle l'écouta parler, le regardant, les bras croisés mais quand il lui a tenu le bras, elle fut très surprise.

- Écoute. Par moment je suis très imprévisible, tu viens de t'en apercevoir et je m'en excuse. Ne va pas croire que ma réaction à été causée à cause de ce que tu m'as dit, ne t'en fait pas, je ne suis pas une femme comme ça. Tu n'as rien fait de mal Benjamin. J'ai juste penser au passé et il est si troublant que ... à chaque fois que j'ai le malheur d'y penser, je deviens automatiquement triste. C'est plus fort que moi.

Il la regardait droit dans les yeux alors elle fit de même. Il lui avait dit qu'elle était une belle femme mais était-ce juste pour qu'elle change son regard triste ou bien était-ce vrai? Disons que pour l'instant, elle n'en avait cure. Il était beau aussi, mais elle essayait plus d'échapper à sa tristesse et arrêter d'y penser que d'essayer de séduire.

C’était donc son passé le problème, elle y avait repenser, et Tyser était bien placé pour savoir que celui-ci peut nous changer du tout au tout. En tout cas la question était surtout de savoir pourquoi elle y avait repensé, pour lui, la réponse était simple, ça venait de lui, soir il avait dit des paroles qu’une proche lui aurait dit ou encore il ressemblait à un de ses proches ce qui pourrait expliquer le fait qu’elle est été assez aguicheuse. En tout cas il ne lâcha pas son regard intense voyant qu’elle faisait de même, puis il fit alors toujours d’un ton très calme:

"Si tu y as repensé c’est que je t’y ai fait penser d’une manière ou d’une autre. Je me trompes?"

Il avait gardé se léger sourire qui lui donnait pas mal de charme. C’était amusant de parler avec cette femme mystérieuse et jolie.

Bon, elle devait se faire une raison, ça faisait quand même 4 ans alors ... il fallait qu'elle s'en remette.

- Non, tu as raison mais c'est pas grave.

Sa bonne humeur était revenue, elle avait chasser ces pensées horribles de sa tête. Benjamin lui souriait ce qui accentuait son charme. Seulement, il lui tenait encore le bras. Elle lui fit un sourire, prit sa main délicatement et libéra son bras de son emprise. Puis, elle lâcha la main du dirigeant tout aussi doucement et regarda au loin, pour admirer le paysage malgré la noirceur qui s'installait.

- Changeons de sujet. Tu fais partit du personnel alors ... tu fais quoi?

Elle savais qu'il n'était pas gardien ou scientifique, surment pas soldat non plus, il était chic tout de même alors ... ??? Toujours en lui faisant face, elle l'invita à s'asseoir et fit de même.

Tyser vit que la bonne humeur de la jeune femme revint subitement elle lui enleva sa main de son bras et alla s’asseoir l’invitant à faire de même ce que Ben fit, elle lui demande alors soudain à nouveau avec le sourire:

"Changeons de sujet. Tu fais partit du personnel alors ... tu fais quoi?"

Tyser réfléchit un instant, devait-il dévoiler qui il était maintenant? Non, pas encore il allait lui poser quelques questions avant, c’était bien plus intéressant que de dévoiler son identité de suite.

"Un poste assez haut placé disons simplement. En parlant de ça que pense tu du but de cette prison? De ses dirigeants?"

Il avait fait exprès d’amener le sujet pour savoir ce qu’un garde ordinaire pouvait bien penser.

[Garde ordinaire. Pfff! ^^]

Il commençait à faire froid mais Lya s'en foutait un peu. Elle ne voulait pas rentrer tout de suite. Ça lui faisait du bien d'être en dehors des murs de la prison. Benjamin s'assit à côté d'elle et quand il lui répondit qu'il était haut placé, Lya se méfia. Elle lui jeta un regard plein de curiosité avec, bien entendu, de gros points d'interrogations.

- Haut placé ... c'est quoi au juste? Tu ne veux pas me le dire? Pourquoi?

Le fait qu'il lui demande ce qu'elle pensait des dirigeants la rendait encore plus méfiante envers cet homme. Que cherchait-il à savoir?

- Eh bien ...

* Ne pas faire d'erreur! Lya, attention. *

- Le but est juste je trouve puisque ses prisonniers ont fait du mal à des gens innocents, ils doivent donc payer. C'est donc tout à fait normal de les faire souffrir et puis j'ai peut-être l'air inoffensive mais avec ce qu'ils ont commis comme crime, je suis beaucoup moins gentille qu'avec toi en ce moment.

Elle pris une pose, réfléchissant à ce qu'elle allait dire par la suite.

* Les dirigeants ... *

Lya le regarda droit dans les yeux.

- Ce que je pense des dirigeants ... en fait, j'ai rencontrer une fois Astrid Kayne, lors de mon embauche puisque le directeur était occupé. Je ne peux rien te dire sur lui puisque je ne lui ai jamais parler mais cette dirigeante que j'ai rencontrer m'as parut aimable. Cette femme a un caractère fort. Elle fait son boulot et je fais le miens voilà tout, je n'ai rien à en penser.

De plus en plus méfiante, elle lui demanda:

- Et toi Benjamin, que penses-tu de ma réponse?

Benjamin avait attentivement écouté tout e qu’elle lui avait dit en prenant soin avant d’éviter la question contremaître son statut. Elle semblait a peu près sincère dans ce qu’elle disait mais semblait méfiante, Ben conclue qu’elle devait commencer à se douter de quelque chose, cependant il ignora ce fait et répondit calmement à Lya:

"Ce n’était qu’une question ente collègue tu sais rien de méchant, cette prison peut parfois être un enfer pour le personnel lui même. Je voulais juste m’assurer que tu étais bien à ta place ici c’est tout."

Il était parfaitement calme et son léger sourire ne laisser rien paraître, impossible de déterminer à son ton de voix et à son visage qu’il mentait. Il continua alors, toujours sur sa lancée:

"Tiens je vais te donner un exemple concret, le directeur lui même M.Tyser, en as tu déjà entendu parlé? Quoiqu’il en soit il paraît qu’il est la bête noir de tous les prisonniers, tous ceux qui ont croisé sont chemin ont subit de terribles souffrances. On dit que cet homme n’a pas de cœur et cherche simplement a se venger des criminels qui lui aurait infligé quelque chose par le passé. Qu’en penses tu? Je crois que tu dois préférer ton mode de vie au sien."

Il ne la lâchait pas du regard et il avait parler de lui comme si il parlait d’une personne totalement extérieure.

Dalia soupira. Il n'avait pas l'intention de lui dire. Bon ... elle arrêta d'insister mais elle savait qu'il y avait anguille sous roche. Elle se déplaça un peu, de sorte qu'elle n'ait pas mal au cou à force de le regarder. Elle n'était pas en face de lui, en biais peut-être.
Son autre question la surpris encore un peu mais elle était habituée, avec cet homme, c'était surprise par dessus surprise.

- Oui, tout le monde en parle du directeur, il fait fureur.

Un sourire s'imprima sur son visage.

- Je me fais une idée en rencontrant la personne et pas avant Benjamin.

* Le directeur ce nomme Tyser mais si je ne me trompe pas, son prénom est ... Benjamin? *

Lya n'était pas sure mais elle se rendit compte qu'il était ... le directeur. Son assurance, son physique, son charme mais son air assez froid. Voilà qui il était. Mais pourquoi le cacher et poser toutes sortes de questions??!!? Quoi qu'il en soit, Lya retrouva son air impassible. Benjamin ne pouvais donc pas savoir qu'elle savait ...

"Je me fais une idée en rencontrant la personne et pas avant Benjamin."

Il constata qu’elle était vraiment prudente dans ses réponses, elle n’était pas naive, bien au contraire peut-être avait elle déjà deviné son identité, quoiqu’il en soit il décida de ne toujours rien divulguer, à la suite des paroles de la jolie gardienne, Tyser s’approcha alors d’elle, assez près et il lui dit alors avec un léger sourire:

"Ah oui? Et quelle est l’idée que tu as de moi?"

Il se voulait charmeur et impénétrable dans son regard, il avait réellement décidé de s’amuser avec elle.

Dalia n'avait pas peur de Benjamin Tyser, au contraire. Elle lui dit qu'elle ne se fiait pas aux rumeurs et c'était normal, elle ne se fiait pas aux rumeurs pour de vrai! Elle le vit alors s'approcher d'elle, même très près et lui demander, avec ce même sourire charmant du début de leur rencontre, ce qu'elle pensait de lui. Elle n'eut aucun mouvement de recul, elle décida de l'affronter. Son regard vert était plongé dans celui de Ben.

- L'idée que j'ai de toi Benjamin ...

Elle réfléchit, puis pris un air plutot moqueur et enjoué.

- Eh bien, tu es charmant, élégant, dois-je continuer?

Elle ne le lâchait plus du regard.

Lya ne reculait pas d’un pouce, plongeant son magnifique regard dans celui du dirigeant, qui lui non plus ne la lâchait pas de ses yeux noirs qui le rendait si mystérieux. Elle lui dit alors avec un léger sourire espiègle:

"Eh bien, tu es charmant, élégant, dois-je continuer?"

Tyser ne savait pas vraiment où tout ça le mènerait mais ça l’amusait et oui, il voulait continuer, il lui dit alors, son visage maintenant très proche du sien:

"Je t’en prie, continue."

Il avait toujours ce léger sourire charmeur il n’avait pas vraiment bouger depuis son visage s’approchait juste très lentement pour s’arrêter vraiment près du sien.

Leurs visages étaient très près l'un de l'autre mais cela ne la rendait pas mal à l'aise. Elle se demandait ou il voulait en venir. C'était dur de deviner avec cet homme qui ne montrait pas ses émotions.

- Pourquoi veux-tu que je continue? Ça t'interesse à ce point?

Son sourire était provocant, elle voulait savoir ce qu'il ferait. Lya savait qu'il avait une idée en tête. Elle voulait savoir.
Ses cheveux étaient presque défaits, son élastique qui retenait ses cheveux était sur le point de tomber mais Dalia n'osait pas bouger, étant hypnotisée par les yeux de Benjamin.

"Pourquoi veux-tu que je continue? Ça t'intéresse à ce point?"

Les yeux de Dalia étaient provocants, leurs visages étaient toujours aussi proches, l’instant était envoûtant, voir romantique si on considérait le soleil couchant derrière eux. Ben vit que l’élastique dans ses cheveux était sur le point de tomber, il le prit alors dans sa main dénouant ainsi ses cheveux qui se laissèrent aller au gré du vent il prit alors la main de Dalia et y déposa l’élastique puis il lui dit alors toujours très calme:

"Un homme n’a-t-il pas le droit de savoir si il a réussi à impressionner la femme qu’il a côtoyé?"

Il faisait bien évidemment, référence à ce qu’ils s’étaient dit plutôt, il ne la lâchait pas du regard, leurs visages toujours aussi proche et sa main dans la sienne tenant l’élastique

Lya le regarda dans les yeux, ne sachant aucunement comment réagir à cette situation ... elle voyait le directeur de la prison lui parler en étant près d'elle et elle se demandait si ce n'était pas un moyen de la rendre mal à l'aise. Quand il lui dit:

"Un homme n’a-t-il pas le droit de savoir si il a réussi à impressionner la femme qu’il a côtoyé?"

Lya ferma lentement les yeux, secouant sa tête d'un légé mouvement de tête de gauche à droite un sourire se dessinant tranquillement sur ses lèvres. Puis, quand il lui ôta son élastique à cheveux et lui mit dans la main sans l'ôter, la gardienne se plongea à nouveau dans son regard, refermant doucement sa main sur celle de Benjamin mais idéalement sur ... l'élastique.

- Un homme a tout à fait le droit de vouloir impressionner une femme, seulement, la question est; a-t-il réussis?

Elle rit un instant puis repris son sérieux, petit peu par petit peu.

- Alors je disais que tu es charmant, élégant, rusé, intelligent, inexpressif ... en fait, à date, c'est ce qui saute aux yeux. Enfin .. pour moi en tout cas.

Toujours sans bouger sa tête, sa main, fermée sur celle du directeur, Dalia afficha un sourire sincère. Elle avait été sincère, elle n'avait pas juste dit ces mots pour ne pas s'attirer les foudres de son patron. Elle fixa leurs mains, attendant sa réaction.

Tyser avait écouté avec attention ce qu’elle lui avait dit, ce n’était pas faux c’est en effet l’impression qu’il se voulait à donner. Il plongea son regard dans le sien un long instant, puis il le rapprocha d’avantage, à le voir on aurait cru que c’était pour l’embrasser, mais au dernier moment se lèvres se dirigèrent vers son oreille et il lui chuchota:

"En fait, je crois que si j’ai posé toute ses questions c’est sûrement pour te tester … Car vois tu, je suis en fait … Le directeur de cette prison, Monsieur Tyser."

Il ne savait pas si elle l’avait deviné d’elle même, c’était probable et pour cela qu’il le lui avait dit de plus la conversation tournait en rond et il faisait maintenant presque nuit il se releva alors soudain enlevant sa main de celle de Lya et fit alors avec cet habituel air inexpressif, et avec un ton plus aristocratique, comme si il passait sur tout ce qui venait de se produire:

"Vous devriez rentrer dans l’établissement maintenant, votre journée de congé est terminée. Vous avez du travail qui vous attend."

Il ne la regardait plus dans les yeux il regardait l’horizon maintenant et les derniers rayons de soleils, il avait l’air un peu plus sérieux mais au fond il était toujours aussi impassible.

Il lui chuchota alors qu'il était le directeur et qu'il la testait. Elle se félicita mentalement, ce sourire qu'elle avait sur les lèvres était celui d'un vainqueur. Elle savait! Elle ne fut donc aucunement surprise par cette révélation, elle leva, rattacha ses cheveux, se félicitant de nouveau mais de ne pas avoir cédé à son petit jeu. Fallait croire qu'il s'était lassé, Lya était heureuse et beaucoup moins naive que les autres pensaient. Il ne la regardait même pas, il lui disait simplement de retourner travailler. Alors, après s'être relevée, Lya ne pris même pas la peine de lui répondre, elle allait paraître trop fière. Elle passa devant lui, ne le regardant même pas et entrepris de partir vers la prison. Il y avait non loin du lieux qu'ils avaient escaladés une pente pas si abrupte que cela alors elle prit ce chemin. Rendue en bas, elle regarda devant elle et marcha machinalement vers son lieux de travail. Toujours avec ce sourire aux lèvres, elle franchit le cour d'eau et continua son chemin. Elle n'y voyait rien mais elle savait où elle allait...