Nom : Thender
Prénom : Side (prononcé de manière anglo-saxonne –Saïde-)
Surnom : "Roukin", surnom généreusement fourni par les Donovan... Et, bien sûr toujours de la même provenance, Satan, Démon, Belzébuth, Diablotin, ou tout autre nom se rapportant aux ténèbres... (avec un grand T)
Sexe : Masculin
Age : 24 ans
Rôle : Maître
Physique : Side présente un teint banal, ni vraiment hâlé ni blanchâtre. Il est également doté de cheveux très roux et à peu près lisses, de longueur moyenne ( à la base du cou), qui n’ont sans doute jamais connu un peigne. Son unique œil, bleu, le gauche, lui suffit : il a perdu l’autre , qui est depuis couvert d’un cache noir, très simple. Son nez droit et ses lèvres assez fines pourraient lui donner un air presque fragile, si cet aspect n’était pas aussitôt démenti par tout le reste de sa personne. Son seul piercing réside en une petite boucle noire pendue à son oreille gauche. Peu sportif, le jeune rouquin bénéficie cependant d’une silhouette assez svelte, sans doute grâce à son alimentation plutôt spéciale, principalement à base de pommes… Avec le besoin d’avoir sans cesse quelque chose en bouche, Side a très souvent un petit bâtonnet entre les dents. Au niveau vestimentaire, il privilégie les tenues d’hiver, voguant entre cols roulés, écharpes et manteaux. Malgré des couleurs généralement sobres (et sombres, surtout du noir), ses fringues paraissent quelquefois bizarres, avec un style particulier (une touffe par-ci, un pompon par-là…).
Histoire : Beaucoup d’enfants, et particulièrement ceux qui se retrouvent dès le commencement de leur vie dans une institution telle qu’un orphelinat, aiment à imaginer leurs parents comme des êtres charmants, doux et aimants, qui se trouvèrent malencontreusement contraints d’abandonner leur progéniture pour une quelconque bonne raison. Etrangement, le jeune Side ne se berçait déjà d’aucune illusion, contrairement à ses camarades. Sans doute parce qu’il avait été déposé sur des pavés inconnus dès sa naissance, avec pour seul indice de sa provenance un bout de papier sur lequel était griffonné « Laissez-le crever »… Bonne nouvelle pour le petiot, une femme attentionnée s’engouffra par hasard dans l’impasse où il se trouvait. Mauvaise nouvelle, elle n’était pas assez attentionnée pour s’en occuper elle-même. Résultat, voilà à nouveau l’enfant laissé sur des marches, celles d’un orphelinat, avec cette fois une mention plus bienveillante : « Laissez-le crever vivre ».
Ainsi, Side n’avait à peu près rien à faire de ceux qui l’avaient abandonné, suivant une réflexion selon laquelle, puisque ses parents n’étaient pas avec lui et qu’il ne les connaissait pas, il n’avait même pas besoin d’avoir à s’imaginer en avoir.
Grandissant donc parmi d’autres enfants délaissés, dans une institution ni particulièrement mauvaise, ni bonne, le rouquin finit par prendre conscience, vers ses 12 ans, qu’il était peut-être temps pour lui de vivre, et d’aller affronter le monde extérieur à la seule dimension qu’il connaissait jusque là. Le soir même de cette réflexion, le jeunot, déjà impulsif, faisait le mur seul, et sans rencontrer aucun problème.
Une fois dans « l’extérieur », évidemment fauché comme les blés, la seule solution fut rapidement de plonger dans les bas-fonds de la société pour survivre. Une période sombre qui dura environ deux ans, durant laquelle il perdit son œil droit, dans des circonstances mystérieuses et jamais éclaircies.
Finalement, alors que les 15 ans de l’adolescent délinquant approchaient, sa vie prit (encore…) un nouveau virage. Alors qu’une petite sortie nocturne avec des complices avait mal tourné, poursuivi par les autorités, le rouquin avait trouvé refuge dans la haie d’un jardin inconnu. Au petit matin, après s’être endormi, il fut réveillé par d’étranges voix, semblant venir de très loin. Au fur et à mesures des longues secondes que mit le jeune garçon à émerger, de grandes silhouettes noires se dessinaient au-dessus de lui.
Finissant par ouvrir les yeux, il eut un grand mouvement de sursaut en apercevant trois garçons d’âges différents, penchés sur lui et le dévisageant attentivement. Son geste de recul et ses yeux désormais larges comme des soucoupes sous l’effet de la surprise déconcertèrent aussi les étrangers, qui se redressèrent immédiatement tous ensemble, celui qui semblait le plus jeune laissant même échapper un petit cri d’étonnement.
C’est de la sorte que le jeune Side rencontra pour la première fois la famille Donovan.
Pour la suite de l’histoire, il faut détailler un peu plus celle-ci : une grande famille vivant dans une grande maison, ainsi plutôt aisée, et ne cessant d’attiser la curiosité du quartier par son étrangeté. Ayant tous les yeux mis-clos sous un effet de la génétique, développant généralement un plus ou moins grand orgueil et un certain aspect maniaque de leur personnalité, ils sont tous végétariens et ne sortent pratiquement jamais de chez eux. Point important quant au rouquin : cette famille présente surtout une grande appréhension face à l’occultisme. Et selon les règles développées concernant Satan, les humains roux sont considérés comme démons. D’où une relation très étrange qui débute pour Side et les Donovan…
Rechignant à expliquer son histoire à la famille qui lui demandait des comptes quant à son apparition soudaine dans une haie de leur jardin, le garçon augmenta ainsi encore la suspicion qui régnait déjà à son égard : c’était forcément un diablotin ayant utilisé un voyage intra-temporel qui ne voulait pas dévoiler ses méthodes de voyages dimensionnels aux humains !
Après un conseil familial, le jeunot se trouva adopté par les Donovan sans qu’il ait jamais compris pourquoi. Véritablement, si un démon avait été assigné à leur demeure, chasser celui-ci n’aurait fait qu’attirer le malheur éternel sur la maison et ses habitants.
Commence donc une nouvelle ère pour Side, vivant dans une famille aux mœurs si particulières, et pour laquelle il représente un émissaire du Mal. Au fil de mois, il finit par abandonner toute tentative de leur prouver qu’il n’est qu’un être humain, à force de s’être heurté à chaque membre de la famille, tous plus bornés les uns que les autres.
Une période étrange, mais sans doute la meilleure, malgré quelques mésaventures parsemées dans ces quelques années passées chez les Donovan. On peut notamment citer celle qui fut à l’origine de son irrémédiable phobie pour les poules.
La jeune Maxence, du même âge que le rouquin, présentait une aversion plus poussée que le reste de la famille pour les démons, et un soir, parvint par un de ces stratagèmes tordus, à enfermer Side dans le poulailler familial. Ce n’est que le lendemain, vers midi, que le garçon, alors âgé d’à peu près 16 ans, fut libéré de son calvaire. Cet épisode particulièrement horrible ne quittera jamais la mémoire du rouquin.
Ce séjour chez les Donovan dura environ cinq ans, et lorsque le jeune homme (désormais 20 ans) quitta finalement leur demeure, ce fut comme une libération pour la famille qui se considérait enfin privée du poids que Satan leur avait imposé, heureux de n’avoir succombé au mal.
Side entra rapidement dans les forces de l’ordre, celles-là même qu’il avait fui étant enfant. Evidemment marqué par sa vie chez la famille Donovan, il était considéré par ses collègues comme « psychologiquement instable », mais les résultats de son travail étaient inattaquables.
Quatre ans de vie simple et banale plus tard, il lui fut proposé un poste sur une île mystérieuse dont il n’avait strictement jamais entendu parler.
S’embarquant aussitôt pour cette destination inconnu, le jeune homme était ravi de remettre enfin un peu de piment dans sa vie…
Caractère : Side possède un caractère qui… à vrai dire, ne correspond pas beaucoup à l’image à laquelle on peut s’attendre. Tout d’abord excentrique, le jeune homme remet constamment en cause les manières dont il se comporte. Vraie girouette, passant sans cesse du sadique pur à l’idiot toujours souriant, ses expressions et sentiments changent très facilement, ce qui peut avoir tendance à surprendre. Très curieux, il n’hésite à s’immiscer n’importe où pour découvrir n’importe quoi. Ces valeurs très étendues peuvent les pousser à commettre de nombreuses imprudences, voire à carrément se montrer irrespectueux envers la supériorité, incontestable défaut dans un endroit où règnent hiérarchie et discipline. Un léger orgueil anime également le rouquin, qui n’aime pas qu’on y touche. Cependant, sa franchise désarmante peut atteindre celui d’autrui sans que cela lui pose problème. Au final, c’est un personnage haut en couleurs n’ayant généralement pas trop de mal à s’adapter à toutes les situations.
Arme(s) : Deux flingues sont planqués dans deux tiroirs différents et protégés de son bureau. De plus, un petit calibre et une lame d’à peu près 12cm ne le quittent jamais (constamment accrochés à sa ceinture). Il est également assez habile dans le combat à mains nues, mais rechigne à utiliser la force. En général.
Qualités : Excentricité / Sociabilité / Curiosité / Franchise
Défauts : Orgueil / Irrespect / Imprudence / Gourmandise (pommes)
Forces : Une pointe de sadisme faisant surface à l’occasion / Un fort tempérament dissimulé par tant de changements d’humeur
Faiblesses : Son incapacité totale à résister à une pomme bien juteuse / Son manque de respect pour l’autorité
Phobie : Gallophobie (peur des poules)
Autres/Questions : Pas de questions.
Trois mots clés dans les règles : [Train]/[Téléphone]/[Marteau]