C-13 - Edward Donovan

[Aile B - cellule B-01]

Edward était accompagné de sa soeur. Au moment ou ils arrivèrent devant la cellule, Edo se rendit compte que leur relations ne seraient plus jamais comme avant. Il allait maintenant devoir considérer sa soeur comme sa supérieure. Elle n'était plus sa soeur. D'un coté cela l'arrangea, car il ne l'avait jamais réellement considéré comme telle. Cependant le fait qu'elle est pouvoir de vie ou de mort sur lui le frustrait terriblement. Une fois de plus sa soeur avait réussi à avoir le dessus sur lui. Enervant.
Il attendit que sa soeur ouvre pour entrer dans sa cellule. Il découvrit néanmoins à travers les barreaux sa cellule. Heureusement, son paquet de cigarette l'attendait bien sur son lit, ainsi que son calepin et son crayon... Le plus important. Mais, comme celle de l'italienne, sa cellule semblait crasseuse à souhaits. Il pensait déjà à nettoyer cette saleté, mais juste le minimum. Il ne voulait pas d'une propreté étincelante dans sa cellule : cela lui rappellerait des mauvais souvenirs. La cellule était équippée du strict necéssaire. Un lit bien rudimentaire.

" Eh bien je m'y sens déjà comme chez moi.
Merci de m'avoir accompagné soeurette!
Sûr qu'avec toi je me sens plus en sécurité "

La cellule se rapprochait de plus en plus. Maxence s'en rendit compte bien qu'elle ne soit perdue dans ses pensées. Il faut dire que Edwards lui rendait la vie difficile. L'on se demandait qui était l'aînée. Finalement elle chassa cette idée de sa tête, en faite cela ne changeait pas vraiment. Elle marcha lentement en traînant son frère. Lorsqu'ils furent arrivés devant la pièce, elle ouvrit la porte pour y faire entrer le garçon puis la referma. Elle devait aller prévenir un dirigeant si elle avait trouvé son prisonnier et comme c'était le cas... Elle se rapprocha donc des barreaux et sa bouche murmura :

" Je vais demander à m'occuper de toi... A moins que tu ne préfères être martyrisé par quelqu'un d'autre ? De plus, de cette manière je pourrais te surveiller et informé nos parents. Contrairement à toi je suis rester en contact avec eux. Et je ne sais pas si tu es au courant mais ils sont très inquiets. Alors je leur donnerai de tes nouvelles de temps à autre. Même si tu t'en fiche. Même qu'ils ne savent même pas ou tu te trouves haha. S'ils savaient. "

* De toutes les façons s’il lui arrivait quelque chose papa m'en voudrait énormément. Fils prodige va ! *

" Quelque chose à redire ? "

Lorsque sa soeur ouvrit la cellule, Edward se précipita sur son lit rudimentaire. Sous son poids, le lit émit un grincement à faire serrer des dents.
Cependant Edo s'y prélassa puis finit par adopter une posture mi-allongée et acoudée sur le coté de façon à pouvoir garder un oeil sur sa soeur. Edward avait toujours sa clope à la bouche. Il ne l'avait pas quitté depuis tout à l'heure.

Et voilà, Soeurette se mit alors à parler de leur vieux... C'était bien le moment de remettre ça sur l'tapis. Ca faisait longtemps qu'il n'avait eut des nouvelles de ses parents. Tellement longtemps qu'il ne les avait vu. Et pis après tout, ils avaient tous eu le temps de changer.
C'était trop tard.
Edward n'avait plus besoin d'eux, surtout qu'il était considéré comme mort maintenant.
Néanmoins, Edo était rassuré de savoir ses parents inquiets. Et content d'une certaine manière sadique.

" Peuh. Si ils s'étaient vraiment inquiétés pour moi, ils auraient essayé de me remettre sur le droit chemin depuis longtemps. Et ils m'auraient aussi envoyé des cadeaux de Noël par la poste... Huh "

Il répliquait cela sur un ton ironique et léger. Mais il n'y méditait pas moins dessus... Pourquoi n'avait-il pas reçu de cadeau de Noël depuis tout ce temps?
Maintenant qu'il était enfermé dans cette cellule, il aurait tout le loisir d'y réfléchir.

" Oui j'ai une dernière chose à dire! Si tu t'occupes de moi maintenant ... J'veux que tu reviennes pour me faire une petite ballade de la prison soeurette!
Et tarde pas trop j'ai envie de me dégourdir les jambes! "

Maxence regarda faire son frère mais ne dit rien. Edwards avait toujours eu ce qu’il voulait. Du moins il avait toujours put faire ce qu’il voulait. Alors pourquoi il fallait que cette stupide chose n’en fasse qu’à sa tête en ne pensant qu’a sa petite personne ? Tiens elle n’avait pas du lui expliqué concrètement qu’elle lui avait donné le choix de son maître. Dans le passé, il aurait sûrement fait une de ses crises à la seule idée d’être dans la même pièce qu’elle. Et la, il risquait de se trouver à ses cotés pour le restant de sa vie. Elle croisa ses bras et dévia son regard vers le bout de l’allée ou se faisait entendre des pas, mais elle n’y fit que très peu attention :
« Ils t’auraient sûrement envoyé des cadeaux si tu n’étais pas introuvable… Moi je pense qu’ils t’on trop gâtés… Et voilà ce que ça à donner… Mais ce que je pense n’a pas d’importance pour toi. Et donc je marmonne pour rien. Ne vas-tu pas m’approuver pour une fois ? »

Elle n’avait pas haussé la voix, elle défit ses bras puis ajouta :
« Dans ce cas j’y vais. Je reviendrais pour te faire sortir alors… »

Elle trouvait que ça sonnait comme si son frère était un chien. Et elle un Maître. Comme quoi le grade n’avait pas été choisi à la légère ! Maxence prit tout son temps à fin de se dirigé vers les bureaux. Cependant elle eut la malchance en se dirigeant vers les bruits qui conduisait à une autre cellule de trouver le dirigeant.
Elle souffla sur sa touffe de cheveux qui couvrait son visage en faisant une tête exaspérée.

* Moi qui pensais le faire attendre… C’est râpé… Il aura sa promenade plutôt que prévu. Ca m’énerve. *

Elle se dirigea vers la cellule qui faisait face à l'homme.

[Cellule C-01]

Edward s'était retourné. Il était maintenant couché sur le dos. Sa tête reposait sur ses bras qu'il avait croisés derrière sa nuque. Il avait une posture tout à fait tranquille et détendue. Fermant ses yeux, il n'en écoutait pas moins sa soeur avec attention. Même si il avait l'air de n'en avoir cure. Ses parents l'avaient trop gâté ? C'est vrai! C'était de leur faute si il était devenu comme ça après tout. Ils n'avaient qu'à pas le choyer autant durant son enfance.

Qu'est-ce qu'il allait bien pouvoir faire maintenant qu'il était destiné à croupir dans cette prison ? Pour y médire il commença par allumer sa cigarette. Il emplit ses poumons de cette fumée chaude qui l'avait tant manquée... Cela le calmait. Il se demandait si il n'était pas devenu accro à la nicotine par procuration. Comme pour soulager l'absence de ses parents qu'il avait quitté brutalement malgré tout.

Edward attendit que les bruits de pas de sa soeur s'estompent. Il se reposa quelques minutes, puis se redressa. Il n'avait pas vraiment eu l'attention d'attendre sa soeur pour pouvoir découvrir les lieux. Il n'était pas assez patient pour cela... et en avait déjà par dessus la tête de 'Maître Maxence' en réalité. Il glissa son paquet de cigarette dans sa poche, se recoiffa rapidement et saisit son calepin. Il y laissa un message à l'attention de sa chère soeur.

" Désolé Soeurette, je suis parti faire un tour sans toi. Si tu me cherches ...
Bonne chance ! "

Il adressa alors un signe à un garde pour qu'il puisse le promener. Il fut bientôt menotté puis évacué de sa cellule. Le soldat le fit avancer tout en gardant une arme pointée sur son dos, juste par pure précaution, car Edo ne montrait aucun signe de résistance.

[Bibliothèque]

Et ce fut CE moment que Edward, avec tout l'insouciance qu'il lui était possible d'avoir, choisit pour réapparaitre.

"Yop! Salut Soeurette! Hehe tu m'attend depuis longteeemps? C'est trop aimable à tooi!
Aaah désolé, mais tu sais je suis déjà très demandé dans ce bagne. Ahlala c'est pas facile d'être une célébrité ! "

Il s'avança nonchalemment vers sa soeur qui se dressait devant se cellule. Un sourire paisible s'étendait sur le visage d'Edward, mais seule sa soeur pouvais deviner que c'était pour la narguer. Il s'arrêta juste devant celle-ci n'ayant aucunement l'attention de retourner dans sa cellule. Son tour à la biblio et la discution qu'il avait eu avec l'autre détenue ne lui avaient pas suffit.

"Eh bien puisque nous sommes là tous les deux, seuls... Qu'en dirais-tu d'aller me promener? Ca ne me déplairait pas de m'afficher avec une aussi belle maîtresse que toi, même si tu es ma soeur."

Lorsqu'il eut finit, Maxence se releva à l'aide de ses jambes afin de ne pas salir ses jambes, elle posa ses yeux endormis sur les siens :
"Mon cher ami votre ironie vous perdras..."
Son frère était des plus agaçant. Jamais elle n'avait pu supporter son sourire niais. Après un instant elle le gifla sans que l'on puisse prévoir l'acte et le jeta dans sa cellule :
" Tu te fiches vraiment de moi, tu te crois ou dans un hôtel bas de gamme pour aller batifoler dans tous les sens ? J'ai réussi à avoir ta garde, ce qui ne fut pas un plaisir, pour que tu puisses rester en vie et c'est comme ça que tu me remercie petit malpropre ! Je te préviens, je ne garanti pas que tu resteras intact jusqu'à la fin de tes jours ! Enfin c'est sûrement incertain... "
Elle laissa apparaître un sourire, puis elle le lâcha en soupirant et en joignant ses mains sur sa robe :
" Ne fais plus ça... mon cher frère... Tu risques d'être sévèrement puni... quelque chose à dire ?"

Edward sentit la gifle de sa soeur comme une douleur cuisante. Ce fut un choc. Ce n'était certes pas la première fois que sa soeur le frappait, mais ce fut bien la première fois en tant que son supérieur. Et donc dans cette prison. Ce fut peut-être cette gifle qui le fit prendre conscience réellement de son état. Jusque là il n'avait fait que provoquer insouciamment sa soeur! Enfin elle avait commencé à user sérieusement de son pouvoir sur lui! Edward savait que maintenant elle n'hésiterai plus à lui faire du mal.

Il fut ensuite violemment jeté dans sa cellule. Il atterrit sur le dos, se releva douloureusement en se frottant avec affectueusement la joue. Il afficha un sourire étiré jusqu'à ses yeux qui avaient acquis quelque chose de diabolique dans leur plissement. Autant énerver sa soeur jusqu'au bout maintenant, il savait bien que cette expression sur son visage ne lui plairait guère.

"Eh bien je prend ta réponse pour un "non" ! Enfin sache que tu aurais pu me le dire d'une manière plus douce j'aurai tout aussi bien compris. "

Son sourire s'étirait jusqu'au oreille, et son regard qu'elle connaissait bien l'exaspérait, vraiment il en faisait trop. Pourtant il fallait bien qu'elle s'en occupe, ses parents n'en avaient rien fait :

" Edwards parfois j'ai vraiment l'impression que tu ne comprends pas grand chose... "
"... De plus je doute fortement que la manière douce soit efficace avec toi, tu ne m'as jamais vraiment écouté... alors ne la ramène pas. "

Elle ferma la porte derrière elle, se retourna et s'assit sur un coin du lit miteux de son frère après l'avoir lissé et inspecté :

" Alors... Raconte-moi... Qu'as-tu fais comme malhonnêteté pour en arriver-la ? J'ai toujours admiré ta force magnétique vers les choses allant à l'encontre de la société. Il vaut mieux entendre l'histoire de ta bouche, que de la lire sur un dossier. "

Malgré tout sa soeur avait raison. Evidemment cela l'amusa.

"Haha, tu as raison ... Je ne t'ai jamais écouté soeurette ! Et heureusement pour moi! "

Le sourire de Edo se fit plus aimable. Il fut étonné de voir sa soeur prendre place sur son lit. Il se décida à se relever, en titubant certes, mais il ne pouvait supporter de se trouver dans une position inférieure plus longtemps. Il se dirigea vers son sac contenant ses affaires personnelles et y saisit son carnet et un crayon. Comme le piano lui manquait... C'était peut-être pour cette raison qu'il s'était mis au dessin. Après tout ce n'étaient pas deux arts si différents. Il s'adossa au mur adjacent de celui auquel été collé le lit. Il commença à esquisser quelques traits sur son carnet...

" Tu veux donc savoir par quelles heureuses circonstances tu as bien pu te retrouver au commandement de ton grand frangin c'est cela? "

Edward avait les yeux rivés sur son carnet

" C'est pas si compliqué, tu sais. Enfin sûrement que mon talent naturel m'a aidé à me faire une ptite réputation ... Tu t'en souviens sûrement du jour où je suis parti, je crois que je m'étais disputé ce jour là avec papa! C'est drôle quand j'y repense.

Ensuite j'ai voulu gagner ma vie comme un artiste... Tu parles d'une ambition! J'étais vraiment naïf! Le talent artistique ne sert à rien dans ce bas monde, le seul moyen de s'en sortir c'est le chantage et la corruption.
C'est comme ça que je suis devenu dealer. Ahaha mon piano m'a bien servi, peut-être pas pour les raisons dont j'ai toujours rêvées... "

Il s'arrêta un moment pour se concentrer sur les traits de son dessin. Puis il continua

" En tout cas c'était la belle vie! J'avais une jolie ptite femme, d'ailleurs je crois qu'elle était enceinte... Et mon talent était presque enfin reconnu! Je sais que si j'avais continué j'aurai sûrement continué à exceller dans ce genre d'affaire ! Hahaha! "

Suite à ce rire quasi-démoniaque, il cessa de nouveau son récit. Il leva les yeux vers sa soeur. Cette fois, aucune expression goguenarde ou sarcastique ne s'affichait sur son visage. C'était un regard triste. Il se replongea distraitement sur son carnet. Il acheva son dessin : Un piano.
Il balança son carnet par terre et se laissa glisser doucement le long du mur.

" Je crois que tu peux deviner la suite. Tu vois, tu as vraiment de quoi être fier de ton grand frère ! Je t'le dis ça! "

Il regarda sa soeur dans les yeux.

" C'est triste mais avec tout ça, j'ai jamais daigné m'intéresser à mes frères et soeurs. Et paradoxalement je crois que je commence à regretter aujourd'hui... Sûrement à cause de l'ennuie! Haha"

Peut-être que cela ne paraissait pas en être une, mais il s'agissait bien de la part d'Edward d'une invitation à sa soeur a lui raconter son parcours.

« Si tu m’avais écouté, tu ne serais sûrement pas dans cette situation »
Au même moment elle inspecta la cellule avec dégoût puis redirigea ses yeux vers son frère qui sortait ses effets personnels de son sac à dos afin d’en retirer un carnet et un crayon. Lorsqu’il entama son récit Maxence se fit attentive, mais au fur et à mesure elle se renfrognait.

« Deviner la suite ? Je ne suis pas voyante… du moins pas que je sache… Je sais que … beaucoup de personne en ce monde se trouve être égoïste et nous en faisons partis. Sauf que toi tu ne fais aucun effort pour ne pas l’être. Tu ne penses vraiment qu’à toi depuis que tu es né ! En tout cas je vois bien que tu mérites ton arrivée ici. »

Maxence ne critiquait pas ce qu’il s’était passé pour qu’il en arrive la, s’étais plutôt la manière dont le récit était compté qui la dégoûtait, le manque de remords par exemple mais aussi son manque de respect pour elle il ne la respectait pas lorsqu’il se mettait à rire comme un dément. Son frère était fou elle le savait mais il pouvait se garder de le montrer. Puis il parla de ses frères et sœurs ! Ah ! Une preuve d’intérêt quelconque ? Non… encore de l’ironie… Il n’était pas question qu’elle lui parle de sa vie puisqu’il se foutait d’elle comme il s’en était toujours foutu !
« Et bien… C’est quand même assez gratifiant de voir que tu étais au courant que tu avais des frères et sœurs. J’en suis assez touché. »
Maxence se leva, jeta un coup d’œil au piano et ajouta :
« On ne peut pas forcement avoir tout ce que l’on veut tout de suite. Mais on peut essayer de faire de son mieux pour l’avoir »

Elle se baissa et déchira la feuille du carnet qui se trouvait en face de son frère, elle leva la tête : « J’imagine que ce dessin ne t’intéresse pas ? »

Edward resta à sa place et écouta le sermont de sa soeurette... Il avait pu remarquer que c'était la chose qu'elle faisait le mieux. C'était d'ailleurs assez comique de voir ça, une petite soeur qui sermone son grand frère! Mais Edward savait que c'était vrai. Il était égoiste. Pourquoi le nier? Enfin, personne n'est parfait... Eh oui, pas même Edo.

Il suivit des yeux sa soeur se diriger vers son dessin pour le déchirer. Seule une mine outrée éclaira son visage. Sa soeur ne plaisantait pas ! Son si magnifique dessin...

"Moi qui pensais que tu le garderais pour décorer ta chambre (toujours aussi impeccable j'imagine) ! Tu te montres bien irrespectueuse envers ton aîné soeurette! "

Quelle satisfaction que celle qu'il ressentait en provoquant sa soeur! Edward sut cependant qu'il avait interet à changer d'attitude si il souhaitait vraiment tirer les vers du nez de Maxence.

" Mais je suis franc quand je dit vouloir savoir ce qui vous ai arrivé. Surtout toi Maxence, j'ai toujours pensé que tu avais de l'avenir, d'ailleurs j'avais peur que tu me pique ma place de chouchou tu sais... Tu as le don d'avoir desespérement toujours raison."

( Re )

" Mais Edwards tu n'as pas à t'inquiété, tu restes toujours le chouchou, sache que l'on me renvoit les lettres qui arrivent dans mon ancienne demeure, et que tes parents s'inquiètent fortement il se demande ou tu es passé ! Qu'elle fils ingrat, voila comment il traite ces chers parents après tout ce qu'ils ont fait pour lui "

Tout en disant cela elle prenait une attitude sévère mais pas très sérieuse puis en reprenant ses habitudes, elle ajouta :

" Soit dit en passant, ils n'ont même pas remarquer que je n'étais plus chez moi. Mais moi chaque fois je me fais engueuler... Tout simplement parceque je leur ai dit que je t'avais tué... Sauf que je ne le dis pas explicitement. Ils me répondent souvent que ce ne sont pas ces valeurs la qu'ils m'ont appris et que si j'ai réellement fait cette atrocité je n'ai fait que supprimer la personne la plus admirable qui soit et que je n'ai toujours été qu'une femme jalouse, odieuse et dangereuse. Mon Diable, j'éclate de rire à chaque parole que je li d'eux. A vrai dire tant que je leur dis ça ils ne se douteront pas par qu'elles chemins de débauche tu es passé et ou tu te trouves en ce moment. Je pense que ça vaut mieux comme cela. Ils ne se révolteront pas et tu pourriras ici encore longtemps. Il y a tout de même une justice en ce monde..."

Maxence soupira :
" Juste ciel ! Je me demande pourquoi je me fatigue à te parler... Je ferais mieux de te frapper pour toute l'injustice que tu m'as causé... n'est ce pas ? "

Elle s'approcha de lui et lui prit son poignet eb le regardant dans les yeux:
"Monsieur voudrais peut être s'excusé de toutes les horreurs qu'il a fait jusqu'à maintenant ? "

Edward détourna son regard. Il fixa le sol d'un blanc éclatant grâce à ses propres soins. Peut-être qu'il était vraiment temps qu'il expie ses fautes. Il n'est jamais trop tard. Même pour le Diable.

" Tu n'as pas tort. Mais je ne regrette pas le souci que je cause à nos parents. "

Il leva son regard vers Maxence, comme si il avait repris assez de force et de courage pour affronter son regard perçant et pénétrant. Il dégagea son poignet de l’emprise de Maxence et se redressa avec détermination.

" Bien ! D’accord. J’en ai besoin, je ne supporte plus le poids de mes pêchers. Je vais expier mes fautes. Je suis sur que tu as tout le nécessaire dans ta chambre. Méticuleuse comme tu es que tu as tout apporté… Je me trompe ? "

Maxence pinça les lèvres d’ Edwards. Il ressemblait à un vilain petit canard quoiqu’il gardait tout de même la beauté et le charme de la famille Donovan. Elle le regarda d’un mauvais œil puis scruta les alentours. C’est alors qu’elle vit une silhouette qui passait devant la cellule. « La cigarette c’est pas bon pour la santé » disait-il. Maxence fixa l’intrus avec méfiance. Puis elle chuchota à Edwards :

« Par ta faute notre secret est découvert … Maintenant il va falloir s’assurer que cette personne n’aille pas faire courir le bruit que l’on pratique des rituels étranges ! »

Maxence avait une folle envie meurtrière. Non pas pour cette personne qui les espionnait inconsciemment mais pour son maudit frère qui était la avec son bec de canard regardant Maxence d’un air de merlan frit. Elle lâcha enfin les belle lèvres roses de son « petit » frère et se dirigea vers la porte, elle l’ouvrit puis entraina violemment Edwards vers les appartements des maîtres. Elle le traina tellement vite qu’il mangeait le sol. Il faut dire qu’elle prenait plaisir à torturer son frère.

[Appartement des maîtres]