Amy visite l'infirmerie

[Cellule C-01]

(Un scientifique, infirmier, serait demander...)

Amy et Reev marchait depuis un petit moment, chacun en silence, surtout Amy qui trouvait étrange de se retrouver ici, presque sage, alors qu'il y avait de ces brutes et de ces fous... Tout ce qu'elle y comprenait, c'était qu'on l'a prenait pour une folle... Enfin, surtout pour une meurtrière...

L'homme qui l'accompagnait ouvrit la porte qui s'ouvrait sur des escaliers. Elle descendit les marche avant même qu'il ne la pousse. Elle était légèrement étourdie...

Arrivé en bas, Amy jeta un regard circulaire aux sous-sols C'était lugubre et d'un côté on entendait des cris de douleur traverser les portes. Elle en eut un frisson d'horreur.

Que ce passait-il dont ici? Déjà qu'elle était supposer se faire exécuter, elle ne l'avait pas laisser paraître à son arriver, mais à entendre ces cris, elle aurait sans doute préféré l'exécution... Elle pris une grande inspiration pour se calmer puis regarda partout pour voir quelque chose pouvant lui indiquer ou était l'infirmerie. Elle serra les dents, la douleur dans son bras la rendant impatiente, elle décida d'attendre que le soldat ne lui indique par où aller.

[Mille pardon si c'était trop long]

Alors que Amy commençait à se demander si ne n'était pas mieux de se les enlever elle-même, finit par être soulager de voir une femme, quoi qu'aux allures étranges, venir à sa rencontre. Elle eut un petit soupire puis lorsqu'elle lui demanda

Puis-je quelque chose pour votre bras ?

Elle fit signe que oui. Elle passa en revue la pièce, cherchant un indice de où elle devait aller. Et vit alors un petit panneau indicatif indiquant que l'infirmerie était dans la porte de gauche, elle se dirigea donc vers la porte, elle ne tenta rien pour l'ouvrir, ses mains étant menottée, elle préférait attendre que la scientifique vienne lui ouvrir, plutôt que d'empirer la douleur. Elle ne put s'empêcher de penser

* Si ici les blessures sont toutes par balles, je crois que je vais vite m'y habitué... haaa... Ça fait vraiment mal par contre c'est comme garder de la vitre dans son bras, si tu bouger, ça fait encore plus mal... Quoique, la vitre fait plus mal que la balle en question... *

Elle sourit, ce qu'elle pouvait divaguer sur de drôle de sujet parfois... Lorsque la porte fut ouverte, elle entra dans la pièce puis se dirigea vers une table d'opération que lui désignait la scientifique, dont elle ne connaissait pas le nom... Elle évitait, depuis tout à l'heure, d'éviter le regard de la scientifique, regardant même ses pieds...

(Désoler pour les fautes, mon correcteur ne fonctionne pas...)

[ me voiciii !]

La jeune femme semblait avoir trouvé elle-même la porte, or, elle était menotée et son bras ne semblait être en état de marcher. Par un élan de gentillesse, Carmilla Millacira lui ouvrit la porte et lui désigna la table d'opération où elle devait s'allonger.

* Après tout, je suis aussi infirmière, autant me montrer un minimum gentille... Ça fait longtemps que je n'ai pas essayé !*

Une fois la patiente allongée et Carmy, assise à ses côtés pour examiner l'ampleur de la blessure, les cris abominables du patient aux anti-dépresseurs reprirent.
Un long soupir d'agacement et de lassitude immense sortit de la poitrine de la jeune scientifique :

- Alala, quel chocho, vous trouvez pas ? Une petite dizaine d'anti-dépresseurs et il crie comme un agonisant.

Pendant, un instant, un petit sourire sardonique éclaira les lèvres de la scientifique et un éclat étrange éclaira son visage. Cependant, elle se reprit vite et se pencha sur la blessure qui coulait à longs flots rouges. La balle était toujours fichée là, à quelques millimètres de l'os.

- Vous avez eu beaucoup de chance. La balle n'a pas touché l'os. Il sera plus facile de la retirer... Voulez-vous un anésthésian en piqûre ou bien préfèrez-vous l'ancienne méthode qui consiste à vous saouler ? Personnellement, je n'ai que de l'abshinte et en très petite quantité.

Carmy regarda de nouveau sa patiente, elle avait mal, cela se voyait, mais elle se maîtrisait plutôt bien...

* Pas comme l'autre imbécile qui crie toujours !*

Carmilla ne put s'empêcher d'être surprise !

*A froid ? Il faut vraiment être fou pour demander cela de plein gré !*

Mais après tout, n'était-elle pas dans une prison pour des dangereux criminels ? Elle cligna les yeux, prit une inspiration et acquiesça :

- Comme vous le voulez ! Serrez bien bien les dents... Pour tout vous dire, c'est seulement la troisième fois que j'opère à froid ! Essayez au maximum de ne pas bouger votre bras, pour éviter que je dérape ! Ce n'est pas vraiment joli à voir !

La scientifique fut comme... un peu rassurée de constater que la patiente avait un tout petit peu... peur ! La jeune femme observa de nouveau la blessure... Si elle ne bougeait pas et si personne ne les interrompait, elle pouvait le faire... Avec un peu de difficultés, mais elle pouvait le faire.

Carmilla se leva, saisit un plateau avec les différentes pinces. Il en fallait une assez fine pour entrer dans la blessure mais pas assez grosse pour pouvoir saisir la balle. Elle finit par en choisir une, vers le milieu.

- C'est parti ! dit-elle d'un ton à la fois amusé et tremblant.

Elle se mordit la lèvre inférieur et fronça les sourcils, signe d'une intense concentration chez elle. La scientifique hamish plongea avec douceur la pince dans la blessure de la jeune fille, en évitant les petits accrochages... Elle sentit cependant l'extrême contraction de sa patiente. Cette contraction ne servait pas, comme tous le pensaient à oublier la douleur mais au contraire à l'accentuer. Effectivement, les nerfs se mettaient à vifs et chaque petite douleur faisait comme une balle dans la tête.
Or, elle se voyait mal demander à sa patiente de se détendre. Elle savait bien que s'était psychologique...

* Ouf, ,j'ai trouvé la balle, il faut l'attraper, voilà, ok, je l'ai ! Sortir la balle, ne pas la laisser tomber...*

Et, par miracle, elle réussit à sortir la balle sans la laisser tomber une fois.
Carmilla, fière d'elle-même laissa tomber la balle sur la plateau qui fit un petit bruit crytallin libérateur.
La scientifique s'assit sur une chaise pour se remettre un peu du stress, tout en gardant un air sérieux et dominateur.

- Et voilà, la balle est retirée, le reste sera du gâteau. La plaie n'a pas vraiment besoin d'être recousue, à part si vous y tenez absolument... Il faudra juste faire quelques passages pour changer les bandages que je vais vous mettre !

(Désoler, j'avais entrepris de répondre la semaine dernière, mais mon ordi à redémarré pendant que j'écrivais...)

Pendant que la scientifique allait chercher les affaires nécessaire au bandage, Amy restait calme, elle était de nouveau dans ses pensées, mais elle repensait à la balle, ce qui c'était passé... Au moins, elle n'en avait pas eue une de plus, s'étant fait menacer au début même de sa "discussion" avec le directeur...

Elle était si plongée dans ses pensées, que lorsque Carmilla lui demanda si elle était nouvelle, elle ne fit que hocher la tête. Quoi que, ce n'était pas dans son mode de vie de beaucoup parler... Alors, elle resta silencieuse pendant tout le temps. fixant un point dans le vide devant elle...

Elle reprit conscience lorsque Carmilla termina de mettre le bandage, un peu... "Sous le choc" N'étant pas habitué que ce soit serrer, elle n'avait simplement pas l'habitude d'avoir de bandage aussi bien fait, mais, elle s'habitua rapidement au bandage. Elle fit un mince sourire lorsque Carmilla annonça officiellement que le bandage était installé.

Merci...

Elle s'assied, ignorant quoi faire, était-ce Carmilla qui appelait les gardes, ou s'était elle qui devait sortir et qu'un garde l'attendait à l'extérieur de l'infirmerie? Bref, elle attendit des instructions...

(déso du retard... ma rentrée tu comprends... sniiif)

Carmy sourit un peu et se craqua les doigts en regardant le bandage... Il n'était pas si mal que ça et devrait tenir ! Sa patiente, de plus, n'avait l'air si mal en point que cela... Un petit peu secouée, comme tous les patients qu'on opérait à froid !

La scientifique fut vraiment désarçonnée quand la jeune fille lui dit merci... Merci, ce n'était pas un mot qu'elle entendait souvent... Le plus souvent, c'était "pitié !". Elle pâlit un peu, à peine et eut un sourire mauvais, pour cacher sa stupéfaction :

- Ne me remerciez pas... On risque de se retrouver un jour... En d'autres circonstances...

Carmy retira ses gants et les jeta dans une petite corbeille à côtés des scalpels. Elle se leva ensuite de son siège et passa la tête par la porte de l'infirmerie. Il y avait deux gardes qui emmenaient un prisonnier... Elle leur demanda de venir chercher sa patiente tout de suite après.

*Pendant ce temps là, tu vas devoir t'occuper d'elle....*

La hamish se retourna et descendit sous la lueur des néons. Amy attendait, presque tranquillement...

- Ils vont arriver et vous ramener dans votre cellule...

(Pas grave, et je m'excuse également, léger problème avec mon ordi...)

Amy fut un peu surprise à sa réponse, se revoir en autre circonstance? Elle tourna la tête vers elle, des point d'interrogation dans les yeux. Elle haussa les épaule, faisant attention à ne pas trop bouger son bras blesser. Finalement, ce fut moins pire qu'elle n'aurait pu l'espérer...

Alors que la scientifique enlevait ses gants, Amy fixa la porte plus loin... Se perdant encore dans ses pensées

* Moi... Ici... Pour souffrir? Ce que j'ai fait était donc si... Pourtant... Je dois avouer, que ce n'était peut-être pas très correct, tué ces personnes... Mais, en même temps... Je ne pense pas regretter. Malgré tout, je ne veux pas rester ici jusqu'à ma mort... Je... Je veux... Je veux mourir quand l'heure sera vraiment venue, ici... Elle n'est qu'entre les mains de ces gardiens, dirigeants et scientifique... Je veux sortir et revoir William... J'espère pour toi que tu es encore vivant, et en meilleure posture que moi... *

Elle fut prise de vertige, la mort... Sans avoir revu son jumeau... Elle secoua la tête, son visage était pâle. Elle devait arrêter de penser à cela... Pourquoi elle pensait à lui? Cet espèce de trouillard qui avait fuit sans revenir pour l'aidé, et c'était elle qui avait souffert... Et ici, elle souffrirait, celui les dires du directeur, encore plus...

Enfin, c'est ainsi qu'elle l'avait déduit, si elle venait ici pour payer ses crimes... Déjà qu'elle n'en faisait pas, elle souffrait, alors si elle avait pêcher, alors sûrement que ça allait être pire...

* Pire que... *

Elle fut brusquement sortit de ses pensées lorsque Carmilla lui dit que les gardes allaient bientôt venir la chercher. Elle lui répondit d'une voix fatigué, et légèrement ailleurs.

D'accord...

La jeune fille semblait reprendre rapidement... Elle était nouvelle ici. Pas toujours facile, même les plus dangereux meurtriers finissaient par craquer et elle les entendait pleurer de sa chambre....
Et elle... Elle avait vraiment l'air d'une fille à qui on ne reprocherait presque rien...

* Ne te leurre pas, Carmy, si elle est ici, elle a vraiment fait quelque chose de pas bien !*

La scientifique hamisch fit un petit sourire en coin à sa patiente qui semblait ailleurs...

- J'entends les gardes... Vous allez y aller, mademoiselle... Comment vous appelez-vous ?

* T'es vraiment pas bien de lui demander son nom, Carmy... Faut PAS t'attacher à tes patients ! Un jour tu retrouveras cette petite sur ta table d'opération et là, tu devrais vérifier ta thèse et ne pas penser qui tu l'as aidée le jour de son arrivée...*

Deux gardes entrèrent. Ils avaient des menottes et pas l'air très délicats... Ils glissèrent les menottes aux bras de la jeune fille. Carmy intervint alors :

- Soyez un peu doux avec elle ! Les cicatrices ne sont pas refermées et je ne veux pas avoir à lui refaire les bandages tous les jours !

Carmy se tourna vers la patiente avec un autre sourire en coin, comme si elle boudait en même temps :

- Allez-y, mademoiselle... Au plaisir de ne jamais vous revoir sur ma table d'opération, lança-t-elle d'un ton bourru.

(Désoler si c'était long...)

Amy sortit de ses pensées lorsque Carmilla lui adressa la paroles, en l'avertissant que les gardes arrivait et en lui demandant son nom. Bien qu'elle préférait s'en aller sans plus, elle lui répondit sans trop hésiter à voix basse, alors que les gardes entrait dans la pièce...

Amy... Et'

Elle ne put terminer se phrase, les deux gardiens arrivant en face d'elle, le regard sévère. Elle se leva de sur la table, lorsqu'ils allèrent lui passer les menottes, elle ferma les yeux avec une légère grimace, leur brutalité les dépassait un peu... Elle eut légèrement peur pour sa blessure, mais elle fut sauvée de souffrance inutile par la scientifique, car ces dernier ne voulait sans doute pas à avoir la porter ici à chaque jour eux non plus...

Ils y allèrent plus lentement lorsqu'ils continuèrent ce qu'ils faisaient. Ça faisait mal, mais elle ne fit rien, c'était mieux que si Carmilla n'avait pas réagit. En y pensant, elle n'avait pas terminer sa phrase plus tôt... Elle tourna donc la tête vers elle puis, en espérant quelle l'a regarde et qu'elle comprenne, elle murmura, ou plutôt, elle bougea ses lèvres comme si elle disait "Merci..."

Après cela le garde la poussa de manière à ce qu'elle se concentre sur ce qu'elle avait à faire, donc marcher docilement jusqu'à sa cellule... Elle se retourna donc et avança lentement, la tête au sol, ses cheveux glissant lentement devant son visage, cachant son regard. Alors qu'ils étaient sortit de l'infirmerie et qu'ils approchaient des escaliers, Amy se surpris à sourire, un sourire... moqueur, cruel, presque pervers, frôlant peut-être même la folie? Peut-être, qui sait... Mais, Amy elle-même ne comprit pas ce sourire, alors elle s'efforça de l'effacer, l'envie de rire la prenait aussi, mais elle se contrôlait plutôt bien sur ce point...

Après tout, le rire permettait d'évacuer le stresse, c'est ce qu'elle croyait avoir compris du moins... Mais, elle était même un peu amuser... Ça aurait été mieux rester dans son pays, mais ici, c'était quand même un peu spécial, bien sur, elle allait souffrir, mais elle allait payer ses pêchers, où plutôt, permettre au personnel de prendre le sang qui était sur ses mains, pour tacher les leurs... Alors, ce fut en silence qu'elle revint à sa cellule, espérant que comme mot de bienvenu pour elle, ce serait tout pour aujourd'hui... Mais, Amy pouvait prévoir que cet "Exil" Allait lui réserver bien des surprises
Plus qu'elle pourrait oser le croire même...

[--> C-01 - Amy]