Nom: Eigoel
Prénom: Roxane
Surnom: Rox, Poing-de-fer, Bott’s la hargneuse.
Sexe: Féminin
Age: 26 ans
Rôle: Prisonnière
Physique: Roxane est une jeune femme de taille moyenne, 1m60 pour 48kg, aux muscles secs grâce à un passé plutôt physique. Son allure est décontractée, ne touchant en rien sa féminité. Ses cheveux sont acajous, aux reflets rouge sombre. Ses yeux en amande sont d’un bleu tropical, ce qui lui permettrait, d’après les rumeurs, d’envoûter ses adversaires et ennemis, arrivant à ses fins ou à leurs fins, si vous voyez ce que je veux dire... Sa peau claire est finement grainée, et sur l’intérieur de son poignet gauche se dessine un serpent entourant de ses anneaux un homme tordu, complètement désarticulé. Le tatouage n’est pas très grand, ne mesurant que 5cm. Au creux de ses coudes, des points noirs et rouges ont fait leur apparition, trahissant son goût prononcé pour les drogues. Elle est souvent habillée d’un marcel bleu clair et d’un collant noir avec un short court gris par-dessus. Son pendentif, qui ne quitte jamais son cou, représente une pierre bleue et ronde, d’une très grande valeur symbolique et sentimentale pour elle.
Histoire: Son enfance fut des plus banale : un toit, deux parents, un chien nommé Woofy et une petite sœur. La vie était calme dans la banlieue sud de Paris où elle vivait, son quartier ne faisait pas parti des plus chauds. Mais un jour, alors que Roxane avait un peu plus de douze ans, son père devait aller chercher du pain et mais ne revint jamais. On ne su pas où il était parti, mais une chose était sûre, il ne reviendrait pas. Les années passèrent avec la présence d’une mère déprimées et alcoolique, un peu plus chaque jour. Roxane n’arrivait plus à supporter cela. Ses hormones la travaillaient, elle n’avait pas terminé son adolescence, et cette situation n’améliorait pas son caractère déjà bien trempé. Un jour, au collège, il y eu une embrouille. Il fallait croire qu’en troisième, à quinze ou seize ans, on voyait tout en grand. Un groupe de garçon se mit à tourner autour de Roxane et ses copines, leur lançant des brimades, des insultes même. Et c’est sans doutes ce jour là que tout a commencé pour Roxane. Un des garçons de la bande eus le malheur de tirer les cheveux d’une des filles, ce qui mit Roxane hors d’elle. Elle sauta sur le garçon qui recula sous la surprise, déséquilibré. Il tomba par terre, Roxane toujours sur lui. Il avait à peine touché le sol qu’elle se mit à le frapper au visage de ses petites mains. Elle avait une telle rage en elle que le garçon ne pu riposter, aveuglé par la douleur et le sang qui se déversait dans ses yeux. Les surveillants de l’établissement eurent du mal à séparer Roxane de sa proie, et deux jours plus tard, la jeune adolescente et sa mère reçurent un courrier qui les informait de la plainte auprès des tribunaux de la mère du garçon frappé. Apparemment, l’adolescent était dans un tel état que les frais d’hôpitaux étaient trop élevés pour que l’on tolère une bagarre entre collégiens.
Cet incident changea une partie de sa personnalité refoulée en un véritable défouloir. Elle n’avait à présent plus peur de frapper, d’insulter et de manquer de respect. Ses premières années de lycées se passèrent dans la violence et la crainte, les coups de poings étaient devenus pour Roxane et ses amis pratiquement le seul moyen de communication avec les autres. Il ne fallait ni leur parler, ni les regarder de travers ou non. Leur sport favoris : le jogging. Avec les flics du quartier et la brigade anti-criminalité. Mais les courses poursuites ne suffisaient plus, il fallait aller plus loin encore… Un jour comme tant d’autre, à la lueur orangée d’un lampadaire de banlieue, un défis fut lancé : se battre et dominer un agent de police. Personne ne pouvait reculer, sous peine de finir battu et rejeté du groupe. Le défi fut relevé et c’est Roxane qui dû s’y coller. Qu’il est facile au début de faire venir des poulets, de les faire courir, et de s’enfoncer comme d’habitude dans les petites rues non fréquentées… Mais là, il ne s’agissait plus de fuir, il fallait se faire suivre le temps de trouver un endroit adéquat. L’impasse prévue arriva, et Roxane se retourna, prête à affronter le gardien de la paix. Se dernier s’arrêta à son tour, et à bonne distance, essoufflé. La jeune fille ferma les poings, et sentit autour d’elle, cachés dans l’ombre, ses « camarade » l’observer. Elle se mit en garde et le policier pu voir à ses poings des pointes de métal. Il jeta un regard rapide derrière lui, mais ses collègues avaient dû le perdre de vu. Il allait appeler des renforts à sa petite radio lorsqu’un coup de poing lui arracha la mâchoire. Il ne s’était pas attendu à ce que cette gamine soit aussi rapide, et se soit autant entraînée. Les pics sur les phalanges de Roxane ne pardonnaient pas : chaque coup était fatal. Le flic réussit malgré tout à reprendre quelque peu le dessus, mais Roxane se vue obligée de tricher. Elle ne pouvait pas aller au poste, elle finirait en prison ! Elle attrapa comme elle pu un bout de brique posé sur le sol non loin d’elle et le fracassa contre la boîte crânienne du policier dans un bruit d’os écoeurant. Ce dernier fut secoué de violents spasmes et s’écroula sur le sol.
Roxane avait dépassé une limite non encore envisagée, et très grave. Le silence régna, le sang était là, mais plus la vie.
Le plus gros était fait. Et quand on fait les choses une fois on peu facilement recommencer.
Le défi était donc largement relevé et les années défilèrent dans la misère et la fuite. Les empreintes sur le cadavre de l’agent avaient été analysées, et Roxane était donc recherchée.
Pour survivre sans travail, il n’y a pas d’autres solutions que le braquage, le vol et le racket. Les petites vieillardes sont si faciles à impressionnées… Mais un jour, l’une d’elle eu le malheur de faire sa forte tête, ne voulant pas se faire impressionner par un garçon et une fille de vingt ans. Elle s’accrocha à son sac, balançant des coups de canne à tout va. Mais la force des jeunes l’emporta, et elle tomba sur le sol après s’être reçu un coup de pied dans le ventre. On apprit plus tard qu’elle mourut à l’hôpital, suite à une hémorragie interne trop importante.
La suite de la vie de Roxane et son petit ami ne fut pas très intéressante… Ils survécurent comme ils purent, se consolant grâce à la drogue et vivant de sous à provenance douteuse.
Puis, un jour, bêtement, ils se retrouvèrent en mauvaise posture lors du braquage d’un bar du côté de Marseille. Les flics débarquèrent de tous les côtés, les peugeots bleues ne cessaient pas de venir se garer tout autour du bar, ne laissant plus aucune échappatoire. Le petit ami de Roxane commençait à paniquer. Ses mains qui tenaient le flingue braqué vers un client du bar tremblaient violemment. Ils avaient pris les dit clients en otage, pensant que ça les aiderait.
- Rox… Dit le petit ami en tremblant de tous ses membres, on va creuver, cette fois c’est foutu !
- Ferme-là ! On va s’en sortir, on s’en est toujours sorti ! répondit Roxane en criant. Elle gardait son sang froid, mais avec peine.
- Non, non, cette fois, c’est… C’est foutu j’te dis, regarde ! On est cernés !
Les plaintes continuèrent, tendant encore plus la situation déjà tendue. Roxane était crispée sur son 9mm, et les sanglots long de son petit ami monotone, tordaient son cœur d’une douleur insoutenable. Elle n’arriva à s’empêcher. Elle pointa son arme sur lui, et appuya sur la détente. **BWAAAAaaaammm…** Les murs et les gens alentours se couvrirent d’une constellation de gouttes sang vermeille. Le coup de feu déclancha l’assaut chez les hommes de la justice casqués et armés. Les vitres se brisèrent alors qu’ils entraient par tous les côtés. Des coups de feu partirent dans tous les sens, au milieu des débris de verre et des cris paniqués des otages. Roxane fut contrôlée, menottée et assommée.
La suite ? Après maints allers et retours au tribunal et trois ans de prison, Roxane fut changée d’établissement. On ne lui dit pas où elle était envoyée, et on laissait des rumeurs lui venir aux oreilles comme quoi elle s’envolait vers la potence… La suite… Nous allons la découvrir.
Caractère: Roxane est lunatique et colérique. Elle est aussi complètement égoïste et ne fait confiance à personne. Elle adore la fête, faire de nouvelles rencontres et parler, parler pendant des heures, juste pour le plaisir, même si cela ne rime à rien et n’engendrera aucune suite avec la personne. Son esprit semble être agencé d’un parfait désordre organisé, à la fois malsain et manipulateur. Cette jeune femme est méthodique et soignée. Mais ses nombreuses années de droguée lui on values quelques neurones grillés, engendrant chez elle des crises de panique et de folie.
Qualités/Défauts: Sa détermination et sa vivacité physique/ Ses crises répétées, la rendant colérique et capricieuse.
Forces/Faiblesses: Sa volonté de vivre, elle n’est pas de nature dépressive. / Le non-respect d’une personne envers elle-même, quand elle n’arrive pas à régler la situation en sa faveur.
Phobie: Pédiophobe. (Peur des poupées.)
Délit commis: homicide d’agents de police, homicide d’un complice, homicide involontaire, braquages à main armée, rackets, vols, prise d’otage, violence envers autrui, vente et prise de stupéfiants, tentative d’atteinte à la vie privée d’autrui, falsification de faux papier.
Objets en votre possession: Cigarettes, vêtements de rechange.
Trois mots clés dans les règles: Signet - Bidulbuth - Macabre