Rencontre avec le monde de l'Exil.

Invité

Les portes du vestibule s'ouvrirent avec fracas. Deux soldats fortement armés entrèrent, agrippant solidement les bras d'une femme au visage salit et à la peau claire, des mèches de cheveux foncées lui barrant la figure. Ses yeux scrutaient la pièce frénétiquement, serpentaient sur les murs massifs et les quelques fenêtres pourvues de barreaux qui s'y incrustaient. Ses mains jointes se tordaient entre elles, crispées, ses phalanges blanchirent. Ses pas étaient raccourcis par une chaîne qui lui joignait les deux pieds, cliquetant à chaque mouvement. Cette chaîne continuait jusqu'aux poignets, joins entre eux également.
Arrivée en plein milieu de la salle, les soldats s'arrêtèrent, et la lâchèrent négligemment arrachant un autre bruit de métal aux liens de Riwanon.
* Où sommes nous?* Se dit-elle. *Pourquoi est-ce qu'on s'arrête? Quel est cet endroit??*
La peur s'était emparée d'elle. Les juges, les avocats, les jurés, jusque là, rien ne lui avait encore noué le ventre, jusqu'à la dernière séance au tribunal.

- La sentence est : La peine de mort! Avait déclaré le juge.

C'est alors que son coeur lui éclata dans la poitrine. Elle tenait bien trop à la vie pour la perdre ainsi. Elle aurait préféré mourir dans une fusillade lors d'un braquage...
Il y avait très peu de monde dans ce vestibule, et les garde n'échangèrent aucun mot, comme attendant quelque chose.
Serait-ce le couloir de la mort?

[Désolé j'avais pas vu ton sujet sans réponse ><]

Astrid avait été appelé pour l,arrivé de la nouvelle prisonnière. C'était une importante journée aujourd'hui puisqu'elle et Tyser étaient tous deux débordés d'arrivées de toutes sortes. Une importante livraison pourrait-on dire. Mais malgrés se débordement, aucun des deux dirigeants ne se pleignait ni était épuisé. Leur travail était pour eux deux un passe temps de rendre la vie des criminels très désagréable.

La dirigeante était sortie de son bureau dès qu'elle apprit la nouvelle et s'avançait maintenant dans le couloir menant au vestibule. Ses talons claquaient sur le sol et résonnaient dans le silence du couloir comme une nouvelle sentance de mort pour les prisonniers en attente de savoir ce qui leur arriverait maintenant.

Astrid arriva finalement devant la prisonnière et la regarda de son regard innexpressif et froid, ses yeux gris perçant tout ce qu,elle regardait. Elle prit alors le dossier de la prisonnière et le parcourrut rapidement tout en ne disant absolument aucun mots. Cette tention silencieuse était bien voulu et la dirigeante souhaitait faire craquer la prisonnière qui semblait déja sur le point de fléchir des genoux tellement elle semblait avoir peur de la suite. Sans doute ne voulait-elle pas mourrir, mais alors là était seulement de sa faute.

Invité

La tension de la situation lui pesait comme une enclume glacée sur la nuque. Une femme à l’air important et froid s’était approchée d’eux. Des claquements de talons avait annoncés sa venue, comme sonne le glas pour qui la mort s’approche. Le dossier de Riwanon avait sauté des mains d’un des gardes à celles de cette femme, et la jeune prisonnière y jeta un coup d’œil inquiet. Le silence qui régnait dans la salle lui était insupportable…
Son ventre noué la torturait, et sa nervosité s’intensifia. Ses petites mains crispées commencèrent à arracher de plus en plus de cliquetis aux chaînes qui lui enserraient les poignets. La jeune femme tentait inconsciemment de se défaire de ses liens, même si il ne fallait pas être une lumière pour s’apercevoir que c’était peine perdue.

Son regard noir scrutait avec haine à présent le visage d’Astrid, elle ne supportait plus cette pression. Elle commença à tirer violemment sur ses chaînes, les gardes au début surpris retirant dessus comme une réponse, un jeux, lui torturant les poignets à chaque rappel à l’ordre. Puis sa rage gonfla encore et elle donna un coup encore plus fort à ses liens qui glissèrent des mains des soldats trop confiants.

Riwanon en profita pour s’éloigner le plus loin possible des grosses paluches des hommes d’arme, donnant un violent coup dans le dossier qui tomba au sol, ne sachant pas vraiment par où aller, se rendant très vite compte qu’elle n’irait pas très loin enchaînée dans un lieu clos… Elle hurla dans un mélange de rage et de déception alarmante. Son cri raisonna dans la pièce aux murs massifs.

Astrid avait bien remarqué l'impatience de la jeune femme et avait même décidé exprès de prolonger cette torture qui semblait la rendre de plus en plus instable. Ne levant aucunement son regard du dossier, elle enttendait absolument tous les bruits des chaînes qui crissaient sous ses tentatives vaines de vouloir s'en défaire.

Lorsque la prisonnière tira sur ses chaînes plus brusquement pour se défaire de l'emprise des gardes sur elle. Astrid ne bougea pas pour autant, restant de marbre, sans surprise apparente. La prisonnière lui fit alors perdre le dossier des mains et c'est à ce moment que la dirigeante leva les yeux pour la première fois depuis qu,elle avait le dossier en main. Elle ne bougea pas plus lorsque cette diernière tenta de s'échaper part elle-ne-savait-trop-où.

- Non ce n,est pas nécéssaire.

Astrid avait arrêté les gardes qui tentaient de s'élancer à la poursuite de la prisonnière et elle ne s'était contenté que de tourner sur elle même lentement en dégainant son arme et pointant le mollet de la prisonnière et tira un coup. Le son retantit dans les couloirs et la balle se logea dans le mollet droit de Riwanon, la faisant basculer.

Invité

La prisonnière tomba alors au sol, ses genoux claquèrent violemment par terre. La douleur au mollet lui arracha un bref cri sur-aïgue. Elle serra les dents, folle de rage.
Son visage crispé se tourna vers cette femme au pistolet encore fumant.

- Salope! Lui cria-t-elle. Je vais vous faire la peau!

Sa main vint presser sa blessure, le sang coulant paresseusement entre ses doigts. La jeune femme tenta de se redresser, mais la douleur était bien trop importante pour tenter quoi que ce soit. Sa tête se mit à lui tourner. Elle hurla :

- Approchez sale garce! Osez, et je vous refais le portrait!

C'est alors qu'elle ressentit une vague imposante de manque. La dernière dose d'héroïne qu'elle s'était injectée commençait à sérieusement dater, et elle vint se gratter nerveusement dans le pli de son coude gauche. Des frissons la parcoururent, une sueur froide lui dégoulinant le long du dos.

Astrid laissa la prisonnière se pleindre et hurler sa rage sans bouger et sans sourciller. La dirigeante se contenta seulement de souffler la fumé qui s'échappait encore de son arme. Elle devrait pensser à le nettoyer bientôt, se disait-elle.

Elle sortit de ses réfflexions en enttendant la prisonnière lui lancer un défi. Astrid releva sèchement le regard vers elle, un regard glacial et froid. Elle s'approcha alors lentement de la prisonnière alors que cette dernière semblait bien être dans une crise de toxicomanie. C'est arrivé près de la prisonnière que la dirigeante lui donna un violent coup de pied en plein visage pour ensuite le lui écraser sur le parquet ciré du vestibule de la prison.

- Dis moi, je ne suis pas certaine d'avoir bien saisi ce que tu viens à l'instant de dire? Tu voulais quoi?... Apprend ma chère que pour faire une telle chose il faudrait tout d'abbord être en bonne position et ce n'est pas ton cas.

Invité

Le coup de pied reçu en pleine figure lui arracha un jet de sang lui provenant du nez, la projettant au sol. Elle sentit ensuite le pied de la dirigeante se poser fermement contre elle, sa voix s'élevant comme comme le vent en hiver, galcial.
Sa main vint alors contre sa cheville, ses ongles tentant de s'y enfoncer profondement.
Le sang provenant de son nez se répendit lentement sur le sol. Ses ongles crispés sur ton mollets se serrèrent de plus en plus, le corps de la prisonnière prit de quelques sursauts incontrôlés...
Sa voix s'éleva, mais elle était différente, et beaucoup plus enfantine que précédemment:

- Nooon, ne me fais pas de mal... Papa, s'il te plais, épargne moi... Je ne ferais plus de bêtise... Pitier, laisse moi....

Ses jambes bougeaient frénétiquement, elle tentait de se libérer. Riwanon sentait son crâne contre le sol glacé, et elle avait l'impression d'étouffer...
Qu'est-ce qu'elle aurait donné pour une dose... Elle émit un gémissement aïgue, tenant toujours la cheville de l'oppresseuse.

- Pap.. Pa...

Astrid fut totalement dégouté du spectacle qui s'offrait à elle, sous ses yeux. Une plaignarde! Elle avait à faire à une sale petite gosse encore geignarde des malheures de son enfance.

- Non mais c'est pas vrai!? Encore une sale pleurnicheuse!

La dirigeante se dégagea d'un geste sec de l'emprise de la prisonnière sur sa cheville et la regarda une seconde fois avec dégoût. Elle en avait vraiment marre d'être responsable d'une bande de pleurnichards. Elle avait fait la guerre et avait vu les pires horreurs, des petits criminels se plaignant de leurs triste existance, elle en avait plus qu'assez.

Elle se tourna alors vers les gardes rester un peu à l'équart mais tout de même à l'affut de la moindre riposte aggressive de la prisonnière envers leurs patrone. Elle les regarda un moment, puis son regard revint sur la prisonnière dont le sang était en train de redécorer la vestibule. Elle passa alors ses ordres en se dirigeant vers son bureau.

- Vous m'emmènerai cette garce dans les laboratoires pour qu'elle se fasse faire un gareau et pour qu'on lui arrête cette émoragie. Je ne tiens pas à avoir un parquet d'une nouvelle couleur dans les couloirs. Quand tout ceci sera terminé, vous me la metterai en isolement pour une semaine. Ça devrait la faire un peu réfréchir et je tiens à récupérer le dossier en entier qui traine un peu partout dans le vestibule!!

Sur ces derniers mots, elle tourna le coins du mur menant au couloir où ce trouvent les bureaux de la direction et du personnel en charge.

» Avec son prisonnier