Une arrivée quelque peu enfumée de Damian [Terminé]

Damian sortit de la prison ou il était détenu jusqu'à aujourd''hui. Il ne savait par quelle miracle on lui avait autorisé a fumer un dernier pétard et c'est les yeux rouge et saillants qu'il entra dans la fourgonnette le menant à l'aréoport. Il n'en avait pas encore conscience mais ce serait son dernier joint... Il avait la tête dans les nuages, planant bien au dessus de la fourgonnette et ne comprenait absolument rien de ce qu'il se passait. On le fit avancer vers un avion, monter à l'intérieur, et quand ce dernier décolla Damian crut qu'on l'emmenait au paradis rencontrer Jah, le dieu rasta.

Le vol dura une petite heure, le thc coulant toujours dans les veines de Tshaka. L'avion atterit et on en fit sortir Damian, arrivé sur la terre ferme il crut que l'homme se tenant devant lui était Jah, et c'est à genoux qu'il se mit devant lui, les deux mains en l'air pour recevoir sa bénédiction. La seule chose qu'il reçut furent des chaînes... L'homme se tenant devant lui n'était qu'un gardien de prison.

Tshaka revint soudainement à la réalité. Ce fut comme si il venait de se prendre une grande claque et qu'il comprenait enfin ou on l'emmenait. Il commenca à se débattre et à tenter d'assomer son gardien. Mais les mains liés il ne put faire grand chose et la seule chose qu'il ressentit fut un coup de matraque derrière le crâne qui l'envoya visiter les étoiles.

Quand il se reveilla il était attaché à une chaise, les mains dans le dos. Sur une table se trouvait ses quelques effets pesonneles : l'effigie de Jah, un lecteur cd, quelques cds, sa bague et sa chaînette. A côté se trouvait sa chemise beige avec un écusson rouge-jaune-vert, son pantalon kaki et son t-shirt blanc. Il ne lui restait que le caleçon et les chausettes. Apparement on avait procedé à une fouille complète. Soudain la peur l'envahit et il secoua la tête. Quand il sentit ses dreads fendre l'air il se détendit. Au moins on ne lui les avait pas coupés ! Les gardiens semblaient attendre quelque chose et Damian resta assis là, en même temps cela fut dur pour lui de bouger de la chaise.

Astrid arriva devant la salle de fouille où un soldat était posté de garde. Il était plutôt rare que l'on envois des prisonniers à la fouille et cela était souvent fait alors que les nouveaux arrivants semblait posséder quelques substences ilicites en leur possession. Le soldat prit alors la posture millitaire en voyant sa supérieur arrivé, ce qui dégoûta Astrid. Elle lui fit bien comprendre de son aire sévère qu'elle ne voulait pas de ça et il reprit une position plus à l'aise avec gêne.

Astrid entra dans la pièce et automatiquement, les gardes lui donnèrent le dossier du prisonnier et se positionèrent là où il ne gèneraient pas les mouvements de la dirigeante et où ils auraient le prisonnier à l'oeil. Astrid prit le dossier des mains du gardien qui lui tendait et lui jeta un bref regard.

- Merci Mr. Chabal. Je prend la suite des opérations.

Bien sûr, elle ne voulait pas dire par là qu'il devait sortir mais bien qu,elle se chargerait des ordres à partir de maintenant. Elle parcourut le dossier rapidement du criminel et fut dégoûté, un drogué. Bien qu,elle s,en doutait, le dégoût de le lire était tou de même là. Elle referma le dossier et regarda le prisonnier qui était sur la chaise. Il avait l,aire d'une vrai loque humaine et Astrid se dit qu,elle pourrait bien lui faire couper ses cheveux pour ammélioré au moins la vision de "cette merde".

Elle s'avança alors lentement du prisonnier. Les gardiens le surveillèrent encore plus puisque leur dirigeante se trouvait maintenant à proximité de se dernier s'il tenterait quoi que se soit en bondissant de sa chaise. Astrid savait bien se défendre, ayant fait l,armée et les gardiens le savaient, mais là était tout de même leurs rôles.

- Mr Tshaka... Si vous m'enttendez, est-ce que vous savez où vous vous trouvez et pour quelles raisons vous y avez été emmené?

Damian avait gardé la tête baissée lors de l'entrée de la dirigeant, fixant ses pieds d'un air distrait, remarquant la drôle de forme qu'était créée par ses poils emmelés. Il se dit de même qu'il ferait mieux de couper ses ongles, ils commençaient à devenir un peu trop long et des salissures noirs rendaient ses ongles encore plus resplendissants. Il ne fit pas attention aux premières paroles de la directrice. Mais quand cette dernière prononça son nom, il releva la tête pour la regarder dans les yeux. Ceux de Damian devaient être encore légèrement rougi par le cannabis qui coulait encore dans ses veines. Il ricana doucement en entendant la question.

- Pourquoi je suis ici... Eh bien je suppose que c'est à cause des meurtres que j'ai commis.... De la drogue que je suis allé refourguer et de mes autres petits délits. Ou je me trouve, non je sais pas, à vrai dire j'en ai rien à battre vous savez... Ah oui je suppose que je dois vous parler poliment aussi. Veuillez me pardonner chère directrice... Par contre j'aurais préféré qu'on m'éxecute, comme le juge me l'avait dit plutôt que d'être assis à contempler votre sale visage de petite....Damian émit un grognement pour se forcer à ne pas sortit une insulte... Directrice....

Damian n'avait pas quitté la directrice des yeux pendant qu'il parlait. Un sourire en coin s'affichait à ses lèvres et on pouvait sentir emaner de ses vêtements et de sa transpiration une odeur de cannabis qui emplit de joie Tshaka mais qui dut déplaire aux gardiens et à la directrice...

Alors que Damian émettait un grognement pour éviter de dire quelque chose de grossier à la directrice, un des deux gardiens postés à ses côtés sortit une matraque et alors qu'il terminait sa phrase il reçut un violent coup au visage. Astrid fit signe au gardien de ne pas recommencé, qu'elle pourait s'en charger et lui tendit le dossier pour se libérer les mains. Elle prit alors durement le visage du prisonnier de ses doigts, se reserrant très fort sur sa machoir.

- Tu apprendras très rapidement que faire de l'esprit entre ses murs n'est pas chose sans concéquance. Ici tu es dans une prison dont personne ne connait l'existance à l'exeption des personnes s'y trouvant et de personnes haut placé du gourvernement. Tu es mort dans ses murs et peu importe ce qui peut t'arriver, tu ne manqueras à personne. Pour se qui est de sale...tu devrais plutôt te regarder et te sentir avant de dire quoi que ce soit. Le monde n'existe plus ici et seulement la douleur et la mort imbibe chaque centimètre.

Astrid le relâcha d'un coup sec et méprisant avant de se tourner vers le gardien, de reprendre le dossier et de se diriger lentement vers la porte.

- Donnez lui une douche froide pour lui éclaircir les idées et lui faire comprendre ce qu'il va bientôt vivre ici. Le fait de retirer l'odeur n,est pas écarté non plus.

Damian avait du se retenir de cracher à la figure de la directrice, sentir son souffle lui caresser le visage l'avait repugné. Mais il avait bien compris, vu ce qu'il venait de se prendre qu'il n'avait pas intérêt à faire la forte tête. Il sentait d'ailleurs du sang couler le long de son arcade et une douleur vive emplir son crâne. Il venait de comprendre aussi, après le discours d'Astrid, qu'il n'hésiterait pas à le tuer s'il faisait trop d'esprit, comme le disait la directrice. Drôle d'expression d'ailleurs, qu'il n'avait jamais entendu... Il regarda un instant la directrice se diriger vers la porte et lui répondit par un rictus méprisant.

- Madame.... Je crois avoir bien compris mon rôle ici maintenant, enfin mon role, ma place ici plutôt. Je tâcherai de me tenir convenablement quoique... Rah, quoique rien du tout.... Oui je suis peut-être sale et je ne sens pas bon, mais au moins mon coeur n'est pas sali... Quoique vous puissiez dire, quoique j'ai commis je l'ai toujours fait pour une cause juste. Vous ne connaissez rien de la vie des pauivres et des misérables, comment pourriez-vous comprendre ce qui nous amène ici et qui pourrez faire naître un peu de pitié dans votre coeur de pierre pour nous rendre notre séjour moins dur...

Tshaka se tut, il n'avait pas l'habitude de se montrer ainsi et cela le gênait beaucoup, le fait que le cannabis coule encore dans ses veines y était pour quelque chose. La substance déliait son esprit et faisait tomber les barrières. Il grogna comme un animal blessé. Il aurait vraiment mieux fait de se taire. Il n'était pas un enfant de coeur dans le fond, mais il avait encore le coeur d'un enfant qui voulait aider ses proches dans la misère.... Et il se retrouvait maintenant enfermé dans cette prison à ne rien pouvoir faire.... Il se maudit intérieurement en silence....

Astrid se retourna lentement vers le prisonnier et le regarda d'un aire à la fois froid et méprisable et laissa transparaître une pointe d'amusement. Il croyait vraiment qu'elle venait des beaux palaces, qu'elle était une enfant de riche. Il se trompait royalement. Elle était au coeur même du milieu de la drôgue. Elle eut alors un rictus sec en guise de réponse.

- Alors tu crois vraiment que je suis une petite fille de riche qui ne connait absolument rien à la misère? Détrompe toi je viens dirrectement de ce milieu! Voir ma mère m'abandonner pour une vulgaire seringue d'éroïne j'ai connu. Alors ne viens surtout pas essayer de me faire la morale en me disant qu'il est impossible de s'en sortir et que je devrais avoir pitié! Tu as fait ton choix et moi le miens. Voilà la seule différence.

Elle se retourna alors sèchement vers le gardien qui était en charge avant qu'elle n,arrive et lui jeta un regard noir.

- Mr. Chabal! Je vous ai donné un ordre!

Le gardien s'empressa alors de bouger et de donner quelques directives aux autres gardiens alors que la directrice sortait de la pièce de fouille pour retourner à ses occupations et ses obligations ailleurs.

Damian secoua doucement la tête. La directrice avait beau venir de pauvre milieu comme lieu, jamais il ne pouvait avoir connu la violence des ghettos.... Enfin c'était ce qu'il pensait. Il n'eut guère le temps de réfléchir qu'un garde l'empoya le forcant à se relever, faisant passer ses bras par-dessus le dossier, comme il était attaché par une chaîne mettalique. Un autre garde prit les affaire personnelles de Damian, à la simple odeur il les relacha pour aller chercher une pincette et un sac pour les mettre à l'intérieur.

Puis le garde qui l'empoignait le forca à avancer, le menant vers sa cellule. Enfin pas exactement sa cellule puisqu'on devait d'abord le laver, selon ordre de la directrice et vu l'odeur qui se dégageait du jama!ican.

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