C-05 - Michael Atton, ou plutôt Hugo Tyser

Hugo fut amené jusque sa cellule par deux gardes il ne leur avait pas adressé la parole de tout le trajet il repensait à Astrid, c’était vraiment une belle femme, mais une femme fatale apparemment. Les gardes s’arrêtèrent ouvrirent la cellule et lui firent d’un ton sec et autoritaire:

"Allez rentre la dedans!"

"Quelle manque d’assurance et d’autorité ça ne m’étonne pas que tu ne sois jamais monté en grade"

Par cette remarque Hugo se prit un méchant coup de matraque et fut poussé, sonné, dans sa cellule et enfermé, les gardes s’en allèrent et le laissèrent seul il se releva avec difficulté essuyant le sang sur sa bouche et il fit alors avec un air détaché:

"Il faudra éviter ce genre de remarque à l’avenir mon cher Michael."

Il se te et alla s’asseoir sur son lit quand soudain entendit des bruits de pas non loin de sa cellule …

Astrid avait reçu les analyses d'ADN qu'elle avait envoyé vérifié et avait reçu les résultats sur la véritable identité du prisonnier. Le résultats l'avait laisser très surprise mais elle décida à ce moment de s'en servir à son avantage. Elle le ferait payer à Tyser...

La dirigeante arriva dans l'Aile C et s'adressa aux gardes sur un ton secs qui se voulait autoritaire et sans répliques.

- Il est l'heure pour les prisonniers de cette Aile d'aller prendre leur petite heure de liberté dans la cours sous haute surveillance armée à l'exception du détenue de la C-05. Je dois l'intéroger et j'aurai besoin de silence et d'aucune gène quelle qu'elle soit. Il prendra son heure avec ceux de l'Aile B.

Les gardes marquèrent une petite pause, un peu intrigué par les méthodes mais s'exécutèrent sans problème et ouvrirent les cellules des autres prisonniers dans un vacarme en leur criant de sortir dans la cours et laissant le dit prisonnier dans sa cellule.

Hugo vit Astrid arriver et dire qu’il était l’heure de se dégourdir les jambes, à dire vrai il ne disait pas non, mais alors qu’il allait se lever et s’étirer il compris qu’elle ne voulait pas que LUI s’en aille. Il fronça les sourcils se demandant bien ce qu’elle lui voulait, puis finalement il haussa les épaules et se leva il alla debout au milieu de sa cellule et fixa Astrid, de ses yeux froids et impénétrables, attendant bien que tout le monde soit parti, une fois que ce fut fait il lui dit alors d’un ton calme:

"Ça alors quelle agréable surprise, hé hé hé! Ma charmante dirigeante!Vous m’avez manqué depuis la dernière fois, c’est qu’on s’ennuie à mourir dans ce cachot, d’ailleurs si ce n’est pas vous commander c’est pas possible d’avoir la télé ou la radio?"

Il avait volontairement sur la fin pris un ton amusé et supérieur malgré la situation, ça devait être plus fort que lui, de ne pas accepter son infériorité.

Juste avant que l'Aile ne se vide complètement, Astrid avait fait signe au dernier gardien d'ouvrir la cellule du prisonnier. Comme elle avait bien stipulé qu'elle souhaitait être entièrement seule avec le prisonnier, le gardien ésita un instant à laisser seule sa patrone avec un des criminels dangereux de la prison. Mais sous l'insistance du regard de celle-ci, il obéit à ses ordres.

C'est donc sous les paroles du prisonnier que la dirigeante entra dans la cellule, les mains aux hanches et le regard indiférent à tout ce qu'il disait. C'est en se dirigeant vers une petite table, au coins de la cellule qu'elle lui répondit sur un ton froid.

- Non. Elle s'assit alors sur la table, les jambes croisées, et porta enfin son regard sur lui. Moi-même je ne peux en avoir. Nous sommes coupé du monde externe, ne l'oubliez pas.

Elle le fixa un moment, remarquant alors les similitudes auxquelles elle avait semblé accroché la première fois qu'elle l'avait vu mais n'avait pas trouver sur le coup. Maintenant qu'elle savit, elle les voyait très bien et eut un petit sourire.

- Vous vous souvenez bien que j'avais promis de trouver qui vous êtes réellement en faisant analyser votre ADN? Eh bien je sais exactement qui vous êtes...

Son ton changea à la fin de sa phrase et laissa très nettement voir de la malice, autant dans sa voix que sur son visage.

Hugo la vit entrer dans sa cellule et s’asseoir sur la petite table, il haussa légèrement un sourcil, elle n’avait pas froid aux yeux pour entrer dans sa cellule comme ça il mit ses mains dans les poches et fit alors avec un léger sourire narquois:

"Vous entrez dans ma cellule? C’est dangereux, je suis un psychopathe, il paraît même que je souffre de troubles mentaux, qui sait ce que j’pourrai faire!"

Soudain elle prit un air malicieux et lui dit alors:

"Vous vous souvenez bien que j'avais promis de trouver qui vous êtes réellement en faisant analyser votre ADN? Eh bien je sais exactement qui vous êtes..."

Hugo perdit son sourire et prit son air indifférent, il n’aimait pas trop qu’on l’attaque sur son passé, même pas du tout, il garda cependant son calme et son air indifférent sans laisser paraître la moindre crainte sur son visage. Il s’approcha alors doucement de la dirigeante ne la lâchant pas de son regard noir puis il approcha son visage à quelques centimètres du sien et murmura d’un ton calme et froid:

"Ah oui? Et je suis qui?"

Astrid le vit perdre son sourire amusé et cela ne fit qu'amplifier le sien et y mettre encore plus de malice. Elle savait très bien qu'elle réussirait à le toucher avec cette réplique, même si ce n'était que peu elle savait que ça ne le laisserait pas indifférent.

Elle le vit s'approcher d'elle mais ne broncha pas et garda ce même aire malicieux qu'elle avait toujours lorsqu'elle "jouait" avec les prisonniers ... et les hommes. Il ne s'arrêta qu'à quelques centimètres avant de lui demander qui il était, ce dont elle escomptait.

- Tu veux vraiment le savoir?

Elle se releva en ne manquant pas de passer très près de son visage son décolleté puis fit un tour autour du prisonnier avant de se retourner vers lui dans son dos et croiser les bras sur sa poitrine.

- Une telle information, si durement acquérit et si délicate, ça ce mérite.

Hugo voyait bien le jeu de la dirigeante, et comprenait bien ce qu’elle attendait de lui. Il alla vers elle toujours aussi imperceptible, puis il approcha son visage du sien et sans crier gare lui déposa un langoureux baiser, un baiser brusque mais long et tendre. Puis soudain il décolla ses lèvres l’attrapa au cou et la fit reculer pour la claquer sur le mur, son étreinte puissante se serrant sur la gorge de la jeune femme. Puis il lui dit alors d’un ton acerbe:

"On va dire que je te l’échange contre le droit de rester en vie après être entrée dans la cellule d’un psychopathe comme moi! Je te l’avais dit que ce serai dangereux."

Il ne détachait pas son regard noir d’elle, il était très sérieux dans ce qu’il avait dit, sa réaction était brusque et folle en soit, ce qui prouvait sa distinction principale avec son frère, il était un tueur fou.

Astrid garda toujours son sourire en coin malicieux alors que le prisonnier s'approchait près d'elle. La dirigeante n'était pas du genre à ce laisser impressionner ni à changer en voyant un mouvement d'approche d'un prisonnier quel qu'il soit. Elle fut néanmoins légèrement surprise d'avoir aussi vite obtenue un baiser de la part du prisonnier, mais ne le démontra pas et participa au baiser sans même s'attendre à ce revirement de situation.

Oui elle avait fait une erreur cette fois. Mais elle était entrainé face à ce genre d'erreur. Il avait été brusque et vilent, comme elle les aimait. Certains pourraient même se demander si Astrid n'avait pas fait exprès d'avoir ce poste pour avoir les hommes les plus brutaux.

"On va dire que je te l’échange contre le droit de rester en vie après être entrée dans la cellule d’un psychopathe comme moi! Je te l’avais dit que ce serai dangereux."

Elle éclatta alors de rire du peu de souffle qu'elle avait. Elle porta une main à celle du prisonnier sur sa gorge et une autre à son bras, près de l'épaule. En cas de situation de ce genre, dans l'armée on lui avait aprise à ce sortir de ça. Elle appuya sur un nerf préçit sous le bras qui fit délier légèrement la main d'Hugo, suffisament pour que de l'autre elle le lui retire et puisse enfin mieu respirer.

Elle se retourna alors rapidement pour lui faire face, très près de lui et retrouva mystérieusement son sourire malicieux. Une folle furieuse ne pouvait que désirer un autre fou furieu.

- C'est bien, j'aime les hommes violents. Mais je dois admètre que vous êtes plus violent que votre frère... Monsieur Tyser...

Astrid ne manquait pas de ressources, malgré la situation elle restait parfaitement calme, et rien ne semblait pouvoir effacer ce sourire espiègle de son visage. Elle le toucha alors sur un point précis qui lui permis de sortir sans problème de son emprise ce qui le surpris assez, d’habitude Hugo avait la force et les aptitudes de combats nécessaires pour maîtriser son sujet, d’ailleurs ce qu’il ne savait pas c’est qu’il s’agissait purement et simplement des souvenirs de ses techniques apprises au FBI. Elle se tint alors face à lui toujours ce sourire aux lèvres et lui dit alors:

"C'est bien, j'aime les hommes violents. Mais je dois admettre que vous êtes plus violent que votre frère... Monsieur Tyser.."

Que racontait-elle? Monsieur Tyser? Un frère? Il n’y comprenait rien, non seulement il avait toujours vécu seul dans ses souvenirs mais en plus il n’avait aucune idée de qui pouvait bien être ce Tyser. Il lui dit alors d’un ton plutôt agressif, on pouvait remarquer sur son visage qu’il semblait nerveux, il était moins doué que son frère pour intérioriser ses sentiments il faut dire…

"Comment ça un frère? J’ai jamais eu de frère! Et puis c’est qui ce Monsieur Tyser?"

Astrid remarqua bien sur le visage d'Hugo qu'elle venait de la troubler et ce ne prit pas très longtemps avant qu'il ne démontre sa nervosité des paroles de la dirigeante. Elle venait à l'instant de le déstabiliser et cela l'emplissait d'une fierté telle que son sourire garda de son empleur en plus de laisser s'échaper de sa gorge un rictus qui démontrait parfaitement son coté folie.

- Et tu te fit sur quoi pour l'affirmer? À ce qu'il me semble bien, il manque une bonne partit de ta vie. Le test est très concluant, tu es Hugo Tyser.

Elle se rapprocha alors de lui, malgrés sa nervosité et son aggressivité évidante qui ne lui faisait absolument pas peur. Elle se trouvait maintenant assez près pour que ce soit très dangereux pour elle, mais Astrid s'en moquait. Elle s'aggripa alors à sa ceinture pour être plus près qu'il serait prudent et pour avoir sa totale attention.

- Tu es beaucoup trop nerveux pour que je te dévoile la suite. Il te faudrait te détendre et je connais un excellent moyen d'y parvenir. De plus... l'information n'est pas gratuite...

Hugo ne bougeait pas il était comme figé l’air neutre, mais les sourcils froncés, que disait-elle? Il s’appelait Hugo, il était persuadé d’avoir toujours été ce Michael Atton, mais cette femme avait son passé, tout ce qui lui est arrivé avant que tout ne s’efface … Que lui était-il arrivé? Qui était-il? Qui était ce Mr. Tyser? Trop de questions se bousculaient dans sa tête, il avait tiré un trait sur son passé, se disant qu’il ne le retrouverai pas, mais aujourd’hui il ressurgissait dans l’endroit le plus improbable qui soit.

Hugo releva soudain la tête un air sur son visage à faire froid dans le dos, il avait perdu son sang froid, et sa folie s’emparait de lui, la différence principale avec son frère allait surgir maintenant, il était fou! Il poussa violemment Astrid au sol se mit à genou sur elle et l’attrapa par les cheveux puis releva sa tête vers lui, il avait toujours cet air diabolique, il lui dit d’un ton explosif et avec les yeux écarquillés:

"Tu n’as pas compris? C’est moi qui impose les règles maintenant! Je veux tout savoir!!! TOUT DE SUITE!!!!"

Astrid fut surprise par le revirement de situation. Jamais aucun homme ne s'était ainsi refuser à elle. Qu'avait-elle fait de travers cette fois? Non elle n'avait rien fait. Tout venait du fait qu'Hugo était paniquer d'avoir ainsi une information comme quoi toute sa vie qu'il croyait avoir s'effondrait. La dirigeante ne pouvait qu'imaginer.

Tout était arrivé assez vite et maintenant le prisonnier se trouvait sur elle, au sol, et lui empoignait les cheveux en lui relevant le visage, une expression de furie sauvage sur le visage. Mais Astrid n'avait pas peur, si c'était ce qu'il souhaitait il avait perdu. Elle était tout aussi folle. Le fait qu'il l'ait relever ainsi la permettait de pouvoir s'accouder et ainsi elle pouvait avoir tout de même un certain controle.

La dirigeante se mis alors à sourire, de manière un peu démante même. Elle aggripa alors d'une main le col du prisonnier violamment et lui colla un baiser sauvage et de se décollé de lui, légèrement haletente et lui parla tout près du visage, en sentant ses cheveux lui tirer, en murmurant.

- Tu n'as pas de bol. Je suis tout aussi folle et je craque pour les fous. Mais tu es bel et bien Hugo Tyser, les tests le confirment tous à 100%. Techniquement, tu devrais être mort de la main d'un criminel pendant ton service. Car tu étais au service de la justice, tout comme moi. Tu étais un agent du FBI...

Elle laissa un moment cette dernière lettre flotter dans l'aire pour bien donner tout son effet frappant, avant de reprendre la parole.

- Et si tu veux savoir qui est ce Mr. Tyser... demandes aux autres prisonniers qui commande ici à par moi.

Hugo fut très surpris quand elle l’embrassa avec fougue, il ne s’y attendait pas, comment la dirigeante arrivait elle à ainsi garder à la fois son sang froid et le contrôle de la situation? Elle n’était pas dirigeante pour rien … Mais bien que surprenant le baiser ne le fit pas réagir il était bien trop préoccupé par les nouvelles qu’il apprenait d’autant plus qu’Astrid continua dan les nouvelles.

Et telle ne fut pas sa stupeur …Lui? Un agent du FBI? Le croque mitaine n’était qu’un agent du FBI? Il n’y croyais pas, lui, Michael Atton le tueur aux milles visages, une légende des tueurs en série au Mexique et aux états unis oeuvrait pour le bien et la paix … Alors là c’était la cerise sur le gâteau, comment était-ce seulement possible, il répliqua toujours aussi furieux:

"Moi au service de la justice?! Tu plaisantes j’espère?! Je préférais crever que de servir la justice!! Je suis le croque mitaine, je suis le tueur aux mille visages et je suis Michael Atton, je suis le pire ennemi de la justice tu entends?!!"

Il repensa à la deuxième chose qu’elle avait dite, ce M.Tyser avait un rôle dans cette prison? Un rôle aussi important que Astrid, mais alors ce soi disant frère était là? Dans cet établissement? Il n’y croyait pas … était-ce la réalité ou une ruse pour le déstabilisé, tout se bousculait dans sa tête.

Il reprit alors son calme soudainement il lâcha les cheveux d’Astrid et se laissa tomber en arrière assis au sol, l’air à nouveau neutre et indifférent il regardait dans le vide, et semblait réfléchir, à dire vrai il se demandait ce qu’il allait bien pouvoir faire ou croire. Il demanda alors d’un ton incroyablement calme par rapport à ce qu’il donnait avant:

"Donc si j’ai bien compris mon soi-disant frère serait dans cette prison? Mais il est quoi exactement hein?"

Le prisonnier ne semblait pas vouloir croire Astrid. Pourtant rien n'était plus vrai, elle avait été honnête et lui avait tout dit. Pourquoi? Elle ne le savait pas. Peut-être lui était-il passé par l'esprit qu'il serait peut-être un jour son beau-frère ou alors par solidarité pour Ben. Quoi qu'il en soit, la raison était repartit aussi vite qu'elle était arrivé dans son esprit.

Il était vrai parcontre que de croire à la réalité pour Hugo était vraiment difficile. Un des pires prisonniers, ayant en fait un passé au sein de la justice elle-même et luttant de son coté, était bien évidant dur à avaler. Ironie du sort!

Mais tout semblait pourtant ce bousculer dans la tête du prisonnier. Un éclat différent dans son regard, à peine perceptible si on y fixait pas le regard de près, avait laisser cette évidence à la dirigeante. Il la relâcha alors et se recula, songeur sur le sol, assis. Il ne regardait nul par en particulier et Astrid en conclus qu'elle devait l'avoir perturber ou alors il préparait une nouvelle attaque? Telle ne fut pas sa surprise de le voir reprendre la parole sur un ton très calme.

"Donc si j’ai bien compris mon soi-disant frère serait dans cette prison? Mais il est quoi exactement hein?"

- Tu as écouté ce que j'ai dit ou tu as l'intelligence d'un gamin de 5 ans? C'est le grand patron ici. Elle marqua une pause avant d'oser prendre la suite. Et comme tout le monde, il croit que tu es mort. Belle ironie du sort n'est-ce pas?

Elle était toujours au sol, mais c'était relevé sur ses mains, ne voulant pas lui donner d'avantage d'effet de surdominace sur elle.Sa première phrase avait été arogante, mais la suite ce voulais sur le ton de la conversation, le plus normal pour Astrid.

Alors officiellement il était mort … Décidément c’était de mieux en mieux. Mais que lui était-il donc arrivé? C’était quoi cette histoire extravagante, il se croyait dans un roman de science fiction. Mais bon, elle ne semblait pas mentir, même si la vérité paraissait totalement absurde elle était là devant lui. À dire vrai c’est peut-être ce qu’il a toujours craint: que son passé décide de refaire surface.

Il ne laissait rien paraître sur son visage, il était totalement neutre, et il était très calme, disons simplement qu’il se faisait à loden et qu’il ne voulait pas d’avantage se dévoiler à Astrid. Il n’avait pas vraiment confiance en elle. C’est vrai, pourquoi lui disait-elle tout ça? Quel en était l’intérêt? Il avait pensé à un mensonge pour le déstabilisé, mais si s’en était un, il le saurait aussitôt, car Hugo était très malin. Il dit alors toujours d’un ton très calme:

"Dans ce cas, je veux voir mon frère et lui parler seul à seul."

Astrid n'avait en fait pas du tout envisagé ce sénario. Soit, il était clairement évident que les deux hommes se croiseraient alors dans la prison qui n'était pas assez grande pour que cela n'arrive. Mais elle n'avait pas du tout songer à devoir elle-même le dire à Ben. Comment le prendrait-il si il apprenait qu'elle le savait et ne lui avait pas dit? Comment réagirait-il s'il apprenait également qu'elle avait tanté de coucher avec lui en le sachant!

Cette fois ce n'était plus le prisonnier qui était dans le doute, c'était sa totionnaire. Elle hésita un moment puis décida de ne pas laisser paraitre son doute à se misérable prisonnier qui la refusait de surcroit!

- Je n'ai absolument aucun ordre à recevoir de toi. Je le ferai, mais ne vas pas croire que c'est sur ta propre demande. Si je le fait c'est pour mon collègue et non pour toi.

Elle se releva alors sortit de la cellule. Elle se retourna face à lui, le fond de la cage s'ouvrant devant elle, et s'arrêta un moment avant de refermer la grille.

- Je te prierais également de ne pas mentionner mes avances. Disons que je le fais pour toi, nous serions alors quitte d'échanges. Les gardiens viendront te chercher pour la sortie de l'autre Aile plus tard.

Elle ferma alors la grille dans un claquement sonord, emplifié par le vide du couloir à cages. Elle ne fit qu'un dernier bref regard en sa direction avant de sortir en direction vers son tourment.

Hugo observa la dirigeante qui ne répondit pas immédiatement, il fut d’ailleurs bien assez habile et intelligent pour constater sa courte période de doute, apparemment il avait réussi à la déstabiliser. Ce qui lui fit esquisser un très léger sourire. Cependant la dirigeante garda son calme et lui parla toujours avec cette supériorité dont elle semblait être certaine. Il allait donc pouvoir voir son frère, enfin, soi-disant frère, si il ne l‘était pas il le saurai sûrement, il le piègerait.

Astrid lui demanda soudain de ne pas mentionner ses avances, un peu comme un échange d’informations. Hugo se demanda alors pourquoi était-ce si important de ne pas les mentionner. Peut-être avait elle des rapports avec ce monsieur Tyser. Après elle était dirigeante et lui semblait être le chef ici. Hugo répondit alors calmement en se relevant lentement:

"Pas de problème, du moment que je peux lui parler."

Puis elle s’en alla, Hugo quand à lui resta songeur, se demandant où était la vérité dans cette histoire, il y avait beaucoup trop de choses à son goût qui lui tombait dessus d’un coup, mais il lui fallait garder son calme, après tout il avait toujours dominé les autres par la manipulation et s’était déjà sorti de situation désespérées, seulement si il y a une chose qu’Hugo avait toujours craint, la seule chose d’ailleurs, c’est que son passé refasse surface pour le hanter … Il alla s’asseoir sur son lit regardant le mur en face de lui et se plongea dans ses pensées, attendant qu’on vienne le chercher.

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