La femme lui parlait, étrangement, elle ne répondait pas. Pourtant, il y a un temps, elle aurait répondu sans hésitation. La drogue l’empêchait de parler. De plus, la jeune femme comprenait qu’à moitié les paroles de la femme qui lui murmurait des choses à deux centimètres du visage. Regret….Amener ici…Elle trouvait cette endroit étrange, était-ce ça l’enfer?
Une voix s’éleva à nouveau, la voix d’un des deux soldat qui l’avait menée ici avec un ton d’indifférence à l’égard de ce qu’il disait. Tina y était habitué, depuis sa naissance qu’on se fiche d’elle.
« Ha on peut dire madame que vous avez de l’intuition, du flair. Cette salope, selon des rumeurs serait la putte d’un junky. Elle vient d’un quartier où les patrouilleurs ne vont plus. Ha vous auriez dû voir les larmes de crocodiles de son père! C’était tout un spectacle d’hypocrisie! Enfin finissons la job et allons prendre un verre ensuite. »
L’autre fit un signe de tête. Les deux soldats retroussèrent la meutrière comme un objet, saluèrent leur patronne et se dirigèrent vers les cellule A et sur ordre de Astrid Kayne vers les toilette, qui ne leur déplaisait guère. D’autre les suivirent, avec une valise contenant les vêtements de celle-ci, soigneusement avait été juger sans danger.