Cellule B-01[départ du membre]

[Le vestibule -> Arrivée de Tali]

... Dans le couloir menant vers sa future demeure, une cellule, Taliara était escortée par une femme étrange ainsi que, selon ce qu'elle pouvait voir, le frère de celle-ci. Lorsque la femme donna un coup sur la tête de son frèro et qu'il se cogna contre elle, Tali tourna brusquement la tête vers la femme et fronça les sourcils d'un air féroce. Si elle n'avait pas été une femme calme et réfléchie, elle lui aurait sauté à la gorge mais étant capable de se contrôler, elle ne fit rien. À quoi cela aurait-il servi? Pour le moment, Taliara n'avait rien d'autre à faire que de marcher. Elle regarda devant elle d'un air inddiférent alors que les deux autres personnages qui l'accompagnait discuter. La prisonnière rebelle les écoutait d'une oreille discrète mais elle regardait plutôt tout ce qui l'entourait. Elle analysait chaque recoin des couloirs, chaques portes, chaques barreaux, etc... Ça lui serait bien utile lors d'une prochaine fuite. Puis ils finirent par aboutir dans l'aile B. Taliara Martinez était dans la cellule 01 qui se trouvait juste en face d'eux. Elle regarda à l'intérieur et vit avec joie que ses quelques effets personnels avaient été déjà posé sur son lit. Ces cigarettes nombreuses, les journaux parlant d'elle ou de Smith et ses jolis vêtements très couteux. En pensant à la somme qu'ils lui avait couté, Tali se renforgna. Elle avait tout perdu à cause d'un stupide gars et maintenant, elle était coincée en prison. Elle regarda avec mélancolie la cellule puis reprit un air dur...

- Ça aurait pu être plus coquet. dit-elle avec un sourire sournois.

Eward par malchance s'était retrouvé escorté par sa soeur. Ils accompagnaient la première prisonnière dans sa nouvelle cellule. Pour l'instant, Edward était trop pris dans l'engueulade avec sa chère soeurette pour prendre le temps d'examiner la détenue. Il lui avait cependant remarqué un air latino et un caractère taciturne qui lui plaisaient.

Au contact de sa soeur Edo semblait avoir repris le goût des chamailleries familiales. Il était bien décidé à pourrir la tâche de sa chère soeur, et continua à répliquer en affichant un sourire ironique.

" Heh j'y peux rien si papa m'aimait autant.
Enfin d'un coté je le comprends... Qui voudrait d'un garçon manqué pour fille?"

Edward semblait satisfait de sa répartie, mais quand il se reçut la baffe de sa soeur, il ne put s'empêcher de lâcher un cri de douleur qui se transforma en rire goguenard. Il constata que sa soeur n'avait pas perdu la main.

" Tu as toujours su manifester ton amour avec douceur soeurette! "

Il sourit naïvement à Maxence et sa bouche semblait mîmer de vouloir lui donner un bisou.

Ils se retrouvèrent alors devant la cellule de la prisonnière rebelle. Edward fixa celle-ci, elle semblait perdue dans ses pensées. Bientôt il examina la cellule auquelle quelques coups de balais n'auraient pas étaient de trop. Quelque chose retint son attention sur le lit de la détenue. Le paquet de cigarette.
Edward aurait volontier fumé une cigarette. Cela fausait longtemps qu'il n'avait pu gouté à la détente de s'en griller une. De plus ses nerfs lui semblaient réclamer leur dose de nicotine.

" Dites ... Ca ne vous dirait pas de me filer une de vos clopes ?
Je vous rembourserai quand j'aurai les miennes : elles doivent m'attendre dans ma cellule. "

Maxence, les gardes et les deux prisonniers arrivèrent enfin à la cellule de Taliara. Pas plus propre que les autres d’ailleurs. Cependant elle savait comment elle allait nettoyer ça. D’ailleurs elle savait comment nettoyer la prison entière. Elle regarda son frère un instant et lui rétorqua :
« Je n’en étais pas une étant petite. Donc il y a bien une raison à cela. Et puis de toutes les manières je suis redevenu ce que j’étais de nature. Je préfèrerait avoir un garçon manqué qu’un garçon raté comme fils mon cher Edwards. »

Elle ouvrit la porte de la cellule délicatement afin de ne pas trop salir ses mains. Elle avait vu le mime d’Edwards alors elle lui donna un bisou bien baveux sur la joue :
« Voilà. Mademoiselle vous pouvez entrer. »

A cet instant précis ses yeux devinrent rouges, elle mit sa main devant la bouche de son frère et lui jeta d’un air plutôt peu commode :
« Sache qu’en ma précise tes cigarettes tu pourras les pleurer autant que tu le pourras ! Car je ne te laisserais pas en fumer une seule devant moi ! Donc cette cher jeune fille ne t’en offrira pas même si elle en avait l’intention. Si tu es sage peut-être que je te laisserais en fumé une chaque année pour Noël. Si c’est pas gentil ça ! »

Elle fit rentrer Edwards dans la cellule à son tour :
« Si l’un de vous deux touche ce paquet tant que je suis la je lui arracherais les cheveux de la tête un par un. Bien Edwards tu te débrouilles pour que ce soit niquel. Tu dois bien être habituer à ça. »

Taliara regarda la dispute familiale avec un sourire moqueur. Par chance, elle, elle n'avait plus de famille. Sa mère était morte et son père, criminel lui aussi, avait disparu lorsqu'il avait su qu'on le cherchait. Tali n'avait pas su si ils l'avaient arrêté, mais elle s'en fichait, pour elle, c'était un homme stupide qui ne pensait qu'à lui... un peu comme elle en fait. Seulement, elle! elle n'aurait pas abandonné sa fille. Quelle fille? Tali en avait pas et elle n'en voulait pas. Ces amis par contre lui manquait. Il devait la croire morte et enterrée. Pourtant, elle respirait toujours. Lorsque Maxence la poussa dans sa cellule, la prisonnière rebelle l'ignora et murumura tout simplement en italien:

- Sala cagna.

Par contre, lorsqu'elle fit entrer son frère dans sa cellule, elle fronça les sourcils et croisa les bras sur sa large poitrine. Puis, lorsqu'elle leur interdit de fumer, s'en fut trop. Maintenant qu'elle était sagement dans sa cellule, on lui empêchait de faire ce qu'elle aurait bien aimer faire: fumer. Les menaces ne lui faisait rien, elles la poussaient même à désobéir encore plus. Elle regarda la maitre d'un air provoqueur puis se dirigea vers son lit. Elle prit un des paquets dans ses mains et l'ouvrir...

- Tu en veux? dit-elle à Ed.

Elle n'en avait pas allumé une mais elle ne cherchait seulement qu'à provoquer la femme. Elle lui jeta un regard de biais et afficha un sourire sadique. Si dans cette prison il n'y avait que des fous alors c'est les gardes qui devraient avoir peur... pas les prisonniers. De plus, Taliara était très agressive quand elle le voulait et elle savait fort bien se battre. Et cette femme ne lui faisait nullement peur...

- Voyez-vous. ajouta-t-elle à l'adresse de Maxence. Je ne fais guère partie de vos petites chicanes de famille alors si vous le voulez bien, je vais m'en prendre une. Je ne vois pas pourquoi je paierais pour lui. Surtout que je vous ai suivi gentiment jusqu'à cette cellule.

Elle lui fit alors un sourire charmant mais à la fois moqueur et ironique... et posa les doigts sur une des cigarettes mais sans toutefois la sortir du paquet. Seulement pour se jouer de la femme...

Maxence et sa famille avait beaucoup de connaissance latine. Sûrement parce qu'il était contraint à souvent étudié, mais cela devait sûrement venir des formules et incantations qui ne peuvent se lire sans en connaître le sens. Cependant elle ne dit rien. Edwards devait avoir compris lui aussi quoiqu'il en faisait souvent à sa tête lors des cours particuliers.
*Vu dans l'état ou elle se trouve ici, j'aurais plutôt tendance à croire qu'elle fait plus chienne que moi... *

Maxence leva ses yeux sans émotions vers Taliara lorsque celle-ci avait proposé une cigarette à son frère. Et bien cette femme ne manquait pas de toupet. Elle l'écouta d'une oreille en s'asseyant sur le sol après avoir passer son mouchoir qui devint rapidement noir. Elle prit son livre de poche et commença à le feuilleter.
" En ma présence je ne veux pas de cigarette... C'est à dire que si tu en allumes une je rentrerais dans la cellule et jetterai ton paquet au chiotte même si tu essais de m'en empecher. Ne dit pas que je ne t'aurais pas prévenu. De toutes les manières elles partiront moins vite si tu ne les utilises pas. De plus si tu es ici c'est parce que tu dois payer tes actes donc tu ne paie pas pour "lui" comme tu dis. Alors je ne te dirais qu'une chose: Ta gueule."

Elle passa rapidement son doigt sur sa langue afin de tourner la page du livre.

Edward s'essuya la joue, pour sécher la bave que sa soeur lui avait mis en lui faisant un bisou. Il fut ensuite poussé dans la cellule de l'autre détenue. Sa soeur ne manquait vraiment pas de douceur. Elle exigeait maintenant de lui qu'il lave la cellule... Toujours avec sa manie de la propreté.

" C'est quoi ton rôle ici exactement soeurette? On te donne de la thune pour faire souffrir les prisonniers jusqu'à leur dernier souffle ?
Tu parles d'un sale boulot. Tu n'as pas mieux fini que moi soeurette "

Il s'avança alors de la prisonnière et comme pour la soutenir lui pris une cigarette de son paquet.

" Avec plaisir. Mademoiselle... ? " Lui demanda-t-il afin de prendre connaissance du nom de la généreuse jeune femme.

Il mit la cigarette à sa bouche sans toutefois l'allumer. Il prit un chiffon et commença à astiquer les murs.

" Je ne vous promet pas de rendre votre cellule aussi scintillante que le désirerait madame Donovan.
Mais je vais faire de mon mieux pour vous la rendre plus agréable."

Edward commença à prendre plaisir à tout nettoyer. Il frottait jusqu'à faire disparaître chaque tâche. (peut-être sa vraie vocation était-elle de finir technicien de surface?)
Il semblait maintenant tout à sa tâche, mais écoutait d'une oreille attentionnée la "conversation" entre la détenue et sa soeur. Il ne put se retenir d'afficher un sourire, quelque peu amusé et sadique. Il prenait plaisir à entendre sa soeur se faire résister par une prisonnière.

* Eh bien pauvre soeurette, on dirait que le travail n'est pas facile pour elle... Huhu *

Il se déplaça pour laver un autre mur et lança un regard complice à la détenue.

" Bah, le reste de la famille n'est pas mieux. J'ai toujours su que j'étais la seule personne rescapée, acceptable, du foyer.
Enfin, je la pardonne, ce n'est pas de sa faute après tout... "

Toujours la cigarette au coin de la bouche (éteinte=>no panique kika), il continuait à astiquer le mur en jetant un coup d'oeil à la lecture de sa soeur. Serait-ce encore un de ses bouquins sur l'exorcisme et le satanisme? Après tout, tout cela était du passé, il n'y faisait plus attention à ces histoires maintenant. Il reprit bientôt sa discussion avec la détenue.

" Ce qui m'obsède l'esprit c'est de savoir comment une jeune femme aussi charmante que vous a pu se retrouver dans cette disgracieuse prison? "

( Mince c'est quoi cette manie de poster à fond quand je suis pas la lol x) )

Toujours en feuilletant son livre elle fit remarquer à son frère :
« Oui mais comme tu le dis … Moi je suis payer…. C’est la, la grande différence. Je vis plutôt bien, dans une chambre convenable et non dans une cellule étroite et vide. Hum… Et peu importe ce que je dois faire ici… Car cela m’est complètement égale. »

Son attention y restait. Il paraîtrait que les femmes seraient capables de faire plusieurs choses en même temps. Ce qui était rarement le cas des hommes. M’enfin cette information ne sert qu’a justifié son habilitée.

/" Avec plaisir. Mademoiselle... ? "/

Maxence sourit à la provocation de son aînée mais ne lâcha pas son livre. Tant qu’il n’allumait pas cette foutue cigarette et qu’il obéissait, elle n’avait pas de raison de changer de comportement. De toute façon, elle savait que Edwards malgré son air négligé avait en lui le don du nettoyage. Elle répondit simplement à la détenue que :
« Mon vocabulaire ne changera pas ta vie ici. Alors ne t’occupes pas de chose aussi peu importante. »

Elle se tu. Elle n’allait pas gaspiller sa salive pour une prisonnière insignifiante. Les paroles venaient jusqu’à elle.
*A qui la faute dans ce cas? *

Finalement elle était trop plongée dans son livre pour écouter le reste de la conversation. Lorsqu’elle eut finit, elle se leva. Son livre à la couverture verte n’avait rien d’écrit. Du moins sur la couverture… Elle le ferma et se rapprocha de la cellule qu’elle ouvrit. Elle s’avança vers le garçon sans regarder si le nettoyage était finit.
« C’est l’heure. Je t’emmène… Je me demande s’il faut que… »

Elle prit le bras du garçon et le fit sortir. La porte se referma de suite.
"Cela n'arrivera plus. En temps normal je ne suis pas autorisé à faire ça. J'avais oublier. Bon tanpis... "

Elle menotta son frère puis le regarda un instant. "Hum..."
Elle se retourna vers la prisonnière :
" Bien. Bon courage pour la suite. Au déplaisir de vous revoir."

Elle pencha la tête vers la femme puis commença à se diriger hors de l'allée en tirant le bras de son frère vers sa destination.
[Destination à venir. ]

( hj: huhu ce n'est que réparation )

Edward avait bien remarqué que la prisonnière semblait plus distinguée que l'ordinaire des prisonniers. Tout en continuant à nettoyer le mur, il écoutait ce que lui contait l'italienne. Elle avait était chef de réseau et tueuse à gage. Eh bien ce n'était pas peu pour une femme. (un brin macho le tit Edo)
Son histoire lui rappela un peu la sienne. Peut-être que Edo n'avait pas autant réussi, mais lui aussi avait été trahi par un mouchard.
Seulement Edo ne connaissait absolument pas l'identité de celui-ci. Il n'avait pas la chance de pouvoir donner un nom un son malheur. Un nom sur lequel il pourrait jurer vengeance. Il faut dire que il n'y avait pas manière plus frustrante de se retrouver en prison.
Il fut amusé de réentendre la détenue s'exprimer en italien.
Smithy's avait bien du soucis à se faire de s'être attiré la haine d'une femme avec autant de caractère.

" Je suis bien désolé pour vous. Même pour vos méfaits, une femme comme vous n'a pas sa place ici. "

Il fut tout d'un coup attiré par Maxence vers la sortie. Allait-elle maintenant l'amener à sa cellule? Elle referma la cellule de l'italienne. Pour contraster avec les au revoirs de sa soeur, Edo se présenta à la détenue.

" Je me présente Edward Donovan. Pour vous servir. Même si je ne pense pas vous être d'une grande utilité dans cette prison.
Au plaisir de vous revoir demoiselle, et encore merci"

Avec toute cette histoire, Edo ne savait toujours pas l'identité de l'italienne. Il espérait néanmoins la recroiser afin de lui rendre sa cigarette.

[Aile C => cellule C13]

Tali regarda la femme agripper son frère et le mener hors de sa cellule. Elle fit un petit signe de tête à Edward lorsqu'il se présenta et tourna ensuite les yeux vers Miss Donovan et lui fit un sourire sarcastique. Puis, elle attendit qu'ils aient disparu pour prendre son briquet et allumer enfin sa cigarette. Une faible fumée s'échappa de sa clope et vint froler ses narines. Tali eut un sourire de satisfaction et porta la cigarette à sa bouche. Elle prit une bonne bouffée de la substance gazeuse et expira le tout en créant un nuage de fumée blanche. Elle continua ainsi un bon moment, savourant le gout suave de sa clope. Elle afficha un sourire contenté et regardait dans le vide. Puis ces yeux se posèrent sur les tones de journaux empilés sur le lit. Elle en prit un et regarda la première page...

Article No 1 du journal: The Times
" Jamais nous n'avons vu une criminelle de la sorte. Celui que nous croyons avoir tué le sénateur Down il y a quelques années s'avère être, en fait, l'avocate de la compagnie Martinez Inc.: Taliara Marsera Martinez. Cette femme que l'on sait être la fille de l'escroc Francesco Martinez est aussi à la tête d'un réseau de trafics de drogues, de ventes d'arts volés et de prostituées aussi. Ne jamais se fier au apparence, c'est ce que je dis toujours. Mais qui aurait pu croire qu'une dame raffinée comme elle puisse faire tout ça. Nous avons appris récemment qu'elle était aussi une tueuse à gages ayant causé la mort mystérieuse de Ulrik Danter et d'autres hommes d'affaires du genre. Des aveux de sa part et de celui qui a permis à son arrestation: Jason Smith, on permis de mettre un visage sur plusieurs meurtres irrésolus... celui de Taliara Martinez. Smith, souvent surnommé Smithy's par Taliara, a aussi permis à l'arrêt de quelques voleurs indépedants et de certaines prostituées dangereuses sous les ordres de Martinez. Cependant, il n'a pas put aider à arrêter tout le monde car bien qu'il soit proche de Martinez, il ne connaissait pas tous ces clients. Taliara Martinez à refuser catégoriquement de dénoncer personne contrairement à ce qu'à fait Smith. Elle a seulement avoué avoir tué... Selon le Sergent Petterson, elle aurait prononcé que ces mots lors de ces interrogatoires: Oui je les ai tué... Jamais elle n'a ouvert la bouche pour dire autres choses. Pour plus d'informations sur le procès à venir ou bien sur le jour de son arrestation où elle a fait 5 morts, voir page 32... "

La belle italienne posa le papier journal avec rage sur le lit et prit une grande respiration de fumée. Tant qu'à être condamné à mort, elle allait se défoncer les poumons pour finir ses jours au lieu de supporter des personnes comme cette femme. Elle était plongée dans ses réflexions lorsque soudain, quelqu'un apparut devant la porte de sa cellule...

Toujours assise sur le lit, le dos accoté sur le mur au bout et les jambes allongées sur les journaux éparpillés, Tali leva la tête vers le nouveau venu. Lorsqu'il lui dit qu'il la trouvait canon, Taliara faillit éclater de rire mais elle se retint. Évidemment qu'elle était belle et sexy. Elle n'était pas de celle qui se plaignait et au contraire, elle préférait montrer son corps. C'est pourquoi la plupart de ses vêtements découvraient son ventre percé et ses jambes. Elle aimait bien aussi porter des décolletés... Cette journée-là, elle était vêtue d'un haut de cuir décolleté d'un bleu plutôt foncé qui montrait son nombril orné d'un anneau et des pantalon serré attachés d'une ceinture décorée de petits diamants et autres petits trucs. Elle replaça une bretelle qui avait glissé de son épaule et sourit à sa remarque sur les cigarettes...

- As-tu déjà vu quelqu'un qui n'a pas de noms? Demanda-t-elle avec un air moqueur. Je m'apelle Taliara Martinez, prisonnière de la cellule B-01 pour vous servir.

Elle prit une "bouchée" de sa clope et souffla la fumée en direction d'Ethan...

- Puttana, è vero (Putain c'est vrai). Mais si fumez me permet de mettre fin à mes jours plus rapidement au lieu de pourrir ici, c'est tant mieux.

Elle arborait un air moqueur ce qui montrait qu'elle n'avait pas envie de mourir mais de ne pas se laisser faire non plus...

Taliara l'écouta d'une oreille discrète, pensant surtout à Smith et à ce qui l'avait mener ici. Mais quand il se pencha pour lui parler plus bas, son attention revint vers lui et elle fit un sourire entendu. Drôle de façon de draguer, mais elle aimait bien. Surtout qu'au moins lui ne la prenait pas pour une bonne à rien. Cela pourrait peut-être jouer à son avantage. Lorsqu'il lui annonça qu'elle ne devait pas se méfier de lui, elle sourit davantage. Non! C'est lui qui devrait se méfier d'elle. Alors, Tali se leva, toujours cigarette en main mais puisqu'elle l'avait terminé, elle jeta le magot dans une corbeille près de la porte. Elle marcha de façon provoquante vers la porte et s'arrêta devant les barreaux. Elle passa sa main entres deux barres de fer et prit sa cravate dans ses mains de façon sensuelle et l'approcha un peu d'elle...

- Non, je n'ai pas de questions, professeur. Dit-elle dans un murmurre. Mais j'ai bien des choses en tête.

Puis, elle le relâcha et recula un peu pour le laisser sur sa faim...

Ethan vit Taliara s'approcher et jouer avec sa cravate de manière suggestive. Cette prisonnière était amusante. D'ailleurs, elle n'avait pas l'air de réaliser qu'elle était en prison, ou alors elle s'en moquait éperdument. En tout cas, ses manières ne déplaisaient pas à l'ancien agent.

- Bien des choses en tête hein? Intéressant, moi aussi j'ai beaucoup d'idées qui me viennent en ce moment, idées qui sont géniales, cela va sans dire...

L'homme s'écarta à son tour.

- Mais... je n'ai pas encore fini ma visite, alors nous reprendrons cette conversation plus tard, si tu le veux bien. En attendant, je vais réfléchir à ce que nous allons pouvoir faire à notre prochaine rencontre.

Ethan adressa un clin d'oeil à Taliara et repartit en sifflotant.

[vers je sais pas où]

La belle et séduisante femme regarda Ethan partir avec un sourire en coin. Qui aurait pu croire que son physique aurait pu lui être utile... elle pensait qu'en prison les gardes restaient indifférent aux prisonniers mais ce Ethan faisait exception à la règle selon ce qu'elle pouvait voir...

- Benissimo, così potrò servirmi di lui per ottenere ciò che voglio.
(Parfait, je vais pour me servir de lui pour obtenir ce que je veux.)

Tali regarda à l'extérieur de la cellule et vit un gardien qui approchait. Elle lui fit un signe de la main et lança d'un air supérieur...

- Je voudrais faire un petit tour. Amenez-moi faire le tour de cette prison.

L'homme la regarda en fronça les sourcils et prit finalement ces clés. Il débarra la porte de la cellule B-01 et passa les menottes à la belle jeune femme. Puis, il l'a poussa dans le couloir sans prendre soin de savoir si il la brusquait. Puis, ensemble, ils partirent à la découvert de l'endroit...

[Vers La bibliothèque]